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Description

Titre(s)
Je vous écris dans le noir
Auteur(s)
Jean-Luc Seigle (Auteur)
Collation
1 vol. (233 p.)
Centre(s) d'intérêt
Roman biographiqueLittérature française
Année
2015
Genre
Roman
Identifiant
2-08-129240-8
Langue(s)
français
Résumé
Grand Prix des Lectrices ELLE 2016 - Roman. 1961. Après avoir vu La Vérité de Clouzot, inspiré de sa vie et dans lequel Brigitte Bardot incarne son rôle de meurtrière, Pauline Dubuisson fuit la France et s'exile au Maroc sous un faux nom. Lorsque Jean la demande en mariage, il ne sait rien de son passé. Il ne sait pas non plus que le destin oblige Pauline à revivre la même situation qui, dix ans plus tôt, l'avait conduite au crime. Choisira-t-elle de se taire ou de dire la vérité ? Jean-Luc Seigle signe un roman à la première personne où résonnent les silences, les rêves et les souffrances d'une femme condamnée à mort à trois reprises par les hommes de son temps.
Prix
18 EUR
Editeur(s)
Flammarion

Avis

Des lecteurs

Par Françoise
le 04 mars 2015
Je vous écris dans le noir
Magistral ! L'auteur se glisse dans la peau (et la tête !) d'une femme pour essayer de la réhabiliter à nos yeux. En effet, ce n'est pas n'importe quelle femme, mais une "assassine", même si le féminin n'existe pas. A la fois troublant, dérangeant mais magnifiquement porté par l'écriture de Seigle, ce livre nous entraîne entre réalité et fiction (où est la vérité ?). L'apogée, dans l'horreur, se situe page 163 et suivantes. Je n'en révèlerai pas plus mais qu'un homme écrive cela comme s'il le ressentait dans sa propre chair et dans l'esprit d'une femme, c'est tout simplement grandiose. A lire de toute urgence. Sûrement mon coup de coeur de l'année, qui pourtant ne fait que commencer ! FG
Par Danielle
le 12 mars 2015
JE VOUS ECRIS DANS LE NOIR
La citation de Vladimir Jankelecvitch, La Mort, nous ouvre à la lecture de ce magnifique roman inspiré d'un fait réel. "car la vie de quelqu'un, même la plus humble, est un déroulement inédit et original d'une suite d'expériences unique en son genre. Le témoin ne peut donc juger qu'à la condition de rester témoin jusqu'au bout. Qui sait si la dernière minute ne viendra pas d'un seul coup dévaluer une vie apparemment honorable ou réhabiliter au contraire une vie exécrable ?" En 1950 Pauline Buisson, étudiante en médecine, rue son ex-fiancé. Jetée en prison, elle passe devant les assises et sera la seule femme contre laquelle le Ministère Public requiert la peine de mort. L'auteur traduit dans son roman le chemin de vie de cette femme depuis son enfance jusqu'à son dernier geste fatal. L'enfance, l'adolescence, l'amour, le désir et l'horreur avec un grand H. la peur aussi et la fierté. Ce roman réhabilite cette femme malgré tout exceptionnelle. L'histoire nous poursuit longtemps après avoir refermé le livre. DG.
Par Monik
le 18 mars 2015
Je vous écris dans le noir
Un récit bouleversant, un choc..on est habité par Pauline longtemps après avoir refermé ce livre. Comment cette toute jeune-fille jetée à seize ans par son père dans les bras dÆun officier allemand pour de lÆalimentation, livrée à la fin de la guerre à la vindicte bestiale dÆune foule hystérique, nÆa-t-elle jamais pu trouver la moindre compassion malgré le crime quÆelle a commis par désespoir. Jean, son dernier amour, ne peut quÆinspirer le mépris par son attitude lâche et criminelle. CÆest lui qui en réalité aura tué Pauline. Merci à Jean-Luc Seigle dÆavoir su prendre avec tant de brio la défense de cette femme mal-aimée de tous. MK
Par Anonyme
le 31 mars 2015
un roman à ne pas manquer
Malgré un récit tragique, l'auteur sait nous faire ressentir de la compassion pour son héroïne. J'aime beaucoup cette femme très ambigüe qui est jetée à la vindicte populaire et auquel on s'attache malgré tout. Un roman boulversant, plein de sentiments sans jamais être mièvre.
Par Nadine
le 31 mars 2015
Je vous écris dans le noir
Un beau plaidoyer pour réhabiliter une jeune femme jetée à la vindicte populaire. Inspiré d'un fait divers qui aura marqué les années 50, on peut s'étonner du silence des mouvements féministes de l'époque et du silence des intellectuel(le)s qui auraient pu s'emparer de ce dossier. Au contraire, à l'instar du cinéaste Cluzot, (qui porte une responsabilité avérée dans le tragique destin de Pauline Buisson, à travers son film "La Vérité" interprété par Brigitte Bardot) tout accable la jeune femme. Jean-Luc Seigle répare cette injustice, à travers un excercice ardu : celui de parler à la place d'une femme. C'est réussi. NG
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