Chen Cao n° 11
Chine, retiens ton souffle (Xiaolong Qiu)
C’est le 11e opus des aventures de l’Inspecteur – Poète Chen.
Sa ville, Shanghai, étouffe sous la pollution. Noyée dans un brouillard jaune en permanence, l’Inspecteur Chen doit enquêter sur les « activistes chinois » sur Internet qui protestent avec force et efficacité contre cet état de fait. Car l’Etat totalitaire chinois n’aime pas la contestation…
C’est une musique qu’on connait bien : le récit, lent, souvent un peu trop, est ponctué de poésies, très prisées des chinois, mais qui ne font guère avancer l’histoire. Comme toujours, il est question de luttes intestines féroces pour le pouvoir, de corruption, de mensonges, bref c’est la description d’un état gangréné jusqu’à la moelle mais arc-bouté sur ses privilèges. Et en plus, pour étoffer un peu l’histoire, des crimes sordides semblant insolubles à son adjoint Yu se déroulent avec régularité. Chen doit venir à la rescousse.
J’ai lu sans déplaisir et rapidement, cette 11 e aventure de Chen. Les premiers ouvrages parlaient d’un monde en transition, original donc, fourmillant de détails savoureux. Maintenant tout ce que dit l’ouvrage se trouve à la portée d’un clic sur Internet. Tout cela manque de fond avec une intrigue assez prévisible. Et une résolution encore plus prévisible.