Carpates (Liliana Lazar)
Un vrai coup de coeur pour ce roman atypique, qui se déroule dans un univers tout à fait particuliiers au fin fond des Carpates dans une ambiance lourde, pesante, tendue. L'histoire de ce jeune couple de français, partis en vacances en Roumanie, va tourner au cauchemar ! Je ne vous en dis pas plus, à lire absolument !
Les dés (AHMET ALTAN)
Coup de coeur pour cette lecture du dernier roman de Ahmed ALTAN, écrivain turc.
Ziya a 16 ans. Il décide de tuer publiquement l'assassin de son frère en s'introduisant au tribunal le jour du procès. Il est immédiatement condamné à perpétuité et emprisonné ( trop jeune pour etre exécuté ). Mais rien ne fait peur à ce garçon, ni la prison sordide , ni la mort, car c'est un être déshumanisé, insensible et violent. Pourquoi ? Et bien parce que dès son plus jeune âge on lui a appris à refouler ses émotions et cela sera déterminant pour sa vie future.
En prison il va se passionner pour le jeu de dés, répandre la terreur autour de lui et se faire respecter de tous. Puis il sera exfiltré vers l'Egypte un an plus tard par les soutiens de son clan.
Il finira par revenir à Istambul et aura pour mission d'y tuer le grand vizir.
Nous sommes en Turquie avant la première guerre mondiale a l'époque des unionistes au pouvoir.
L'auteur lui même à été emprisonné pendant plus de quatre ans.
L'analyse de la mécanique mentale de ce qui se passe dans la tête de ce jeune homme qui place l'honneur au dessus de tout m'a complètement passionnée.
Eden (Audur Ava Olafsdottir)
La couverture fleurie a attiré mon attention, je n'ai pas été déçue ! Du même auteur Audur Ava Olafsdottir, j'avais lu le délicieux roman "Rosa Candida " et " Le Rouge vif de la rhubarbe".
Cette nouvelle lecture m'a enthousiasmée.
Alba, voyage au quatre coin du monde pour des colloques sur les langues en voie d'extinction. Elle veur compenser son emprunte carbone et réalise qu'il lui faut planter 5600 arbres ! Et pour realiser ce projet , elle achète un terrain avec une petite maison.
Ce livre est un régal d'humour, de poésie. L'auteur joue avec les mots et nous entraîne dans ses réflexions sur les paradis sur terre en voie de disparition... Très joli moment de lecture.
Le cahier interdit (Alba De Cespedes)
Valeria, une italienne vivant à Rome avec mari et enfants, entre un dimanche matin chez un buraliste pour y acheter des cigarettes pour son mari. Dans la vitrine un cahier noir attire son regard : elle l'achète. Elle le dissimule à sa famille et y écrit en cachette chaque fois qu'elle le peut. Ce petit cahier va lui permettre de se livrer sur ses états d'âme, sa vie de femme soumise, son désir de s'émanciper sans arriver à y parvenir, étouffée par son sens du devoir. Il faut dire que ce livre a été écrit en 1950 et republié cette année 2023. On comprend beaucoup mieux le contexte de ce pouvait la vie des femmes en Italie ! J'ai vraiment beaucoup aimé cette lecture : cette femme m'a touchée par sa finesse, son intelligence à analyser son propre vécu , son impossibilité à sortir des conventions malgré son envie d'émancipation.
Prenez-moi pour une conne (Guillaume Clicquot)
Tout à fait d'accord, absolument jubilatoire ! Cette femme trahie qui va paufiner sa vengeance, c'est génial. L'auteur se glisse dans sa tête et exprime avec beaucoup de justesse et d'humour son cheminement jusqu'au geste fatal. Excellent !
Que reviennent ceux qui sont loin (Pierre Adrian)
Si vous cherchez du suspens ou une intrigue, ce livre n'est pas pour vous !
L'histoire se déroule en Bretagne au bord de la mer dans la grande maison familiale ou tout le monde se retrouve l'été.
Apres une longue absence ( préférant les horizons lointains), un jeune homme, la trentaine, retourne passer son mois d'août auprès de la famille. Les objets sont immuables, et dans ce décor de toujours, il va mesurer avec mélancolie le temps qui a passé et l'avancée en âge des uns et des autres. Ce roman évoque avec beaucoup de délicatesse le passage de l'enfance à l'adulte. C'est bien écrit, c'est doux. Cela a fait remonter en moi plein de souvenirs d'enfance dans la maison familiale à la campagne avec un peu de nostalgie.
Une bien jolie lecture.
Un vrai dépaysement (Clément Bénech)
Je n 'ai accroché avec rien dans cette lecture : ni l'histoire, ni l'humour de l'auteur, ni son écriture.
Ce jeune homme désireux d'enseigner en pratiquant des méthodes atypiques m'a vraiment ennuyée ! Je l'ai trouvé bien agaçant et pas du tout crédible.
Ce qui vient après (JoAnne Tompkins)
5 étoiles aussi pour ce superbe roman, une de mes meilleures lectures ces derniers mois. Émouvant et profond.
Oeuvre non trouvée
Moi aussi , jai beaucoup aimé ce roman au sujet original et à l'histoire addictive. Quelle prouesse de nous tenir en haleine entre passé et présent sur 375 pages !
Débarquer (Hugo Boris)
Deux personnages : Andrew, vétéran de l'armée américaine et Magali (trentenaire ) guide touristique sur les plages du débarquement. Deux âmes égarées qui vont se rencontrer et cela donne une histoire forte, attachante avec beaucoup d'empathie pour ces deux personnages. Bien jolie découverte.
La décision (Karine Tuil)
Karine Tuil nous plonge dans la vie éprouvante et compliquée de Alma, juge d'instruction antiterrotriste en charge du dossier d'un jeune Djihadiste. Prendre la bonne DECISION, voilà tout l'enjeu sachant qu'une mauvaise décision peut avoir des conséquences dramatiques.
Passionnant, instructif, très bien documenté. Un excellent livre de Karine Tuil à lire pour comprendre la difficulté d'être juge dans ces affaires de terrorisme.
Bakhita (Véronique Olmi)
Je referme la dernière page de ce livre qui m'a arraché des larmes, m'a bouleversée. L'horreur : voilà ce qu'a vécu cette petite fille enlevée dans son village à l'âge de 7 ans pour être vendue comme esclave. Elle deviendra religieuse puis sera béatifiée par Jean Paul II bien longtemps après son décès. Véronique Olmi excelle dans cette histoire magnifique.
Ce livre m'aura marqué pour longtemps.
Oeuvre non trouvée
Deux femmes au caractère bien trempé, déterminées, se disputent la légitimité de la garde d'un enfant. Margaret Blackledge est la grand mère de Jimmy, un petit garçon de 4 ans. L'autre, Blanche Weboy, une femme redoutable a la tête d'une puissante famille. L'une comme l' autre vont combattre pour affirmer leur vision de la famille.
Un excellent roman publié aux éditions Gallmeister, toujours une référence, dans la catégorie des romans impossible à lâcher !
S'adapter (Clara Dupont-Monod)
Oeuvre non trouvée
Pleine d'a priori, je me suis dit voilà un livre que je ne vais pas aimer vu le sujet ! Et bien ce fut tout le contraire ! Le cheminement de la passion incontrolable d'Ariane pour un homme inconnu, qui détruit tout sur son passage, "ne laissant présager rien de beau, ni de fécond ".
Mais ne faut il pas qu'Ariane fouille dans son passé pour comprendre son attirance pour cet homme.
Intéressant dans le cheminement psychologique...
Amour, extérieur nuit
Je n 'ai trouvé aucun intérêt à cette lecture, premier roman d'une écrivaine Algérienne. L'histoire est banale ( une jeune femme tombe amoureuse d'un homme marié), l'écriture est banale ( peu de recherche dans le vocabulaire et beaucoup trop de phrases commencant par : on ! Et pour clore le tout , absence d'intrigue. Pour moi, aucun intérêt, un gros flop...
Je reconnais qu'après avoir lu "Le pays des autres " de Leila Slimani , je ne pouvais être que très déçue !
Le dernier mouvement (Robert Seethaler)
Gustave Malher, considéré comme le plus grand chef d'orchestre de son temps et compositeur Autrichien(1860 à 1911) après son dernier concert à New York, rentre en Europe. Sur le pont du paquebot qui le ramène, allongé sur un transat et enveloppé d'une couverture, il égrène ses souvenirs heureux et malheureux : sa vie de musicien( Il a réformé et dirigé l'opéra de Vienne) , d'homme , d'époux avec ses amours tourmentés et de père fou de chagrin ( il a perdu sa fille aînée Maria de la diphtérie ). Il a cinquante ans, se sent vieux et fatigué, il sait qu'il va bientôt mourir.
L'écriture est belle, le texte profond, la vie de cet homme m'a touchée et j'ai "dégusté " avec beaucoup de plaisir ce charmant petit livre.
Une agréable découverte.
Petites boîtes (Yōko Ogawa)
Habituellement séduite par la littérature japonaise dont je trouve l'écriture délicate et raffinée, j'ai opté pour le choix de ce livre à la couverture poétique et ravissante. Mais hélas, je nai pas réussi à entrer dans l'histoire et j'ai arrêté la lecture a la page 50.
Je ne mets donc pas de note.
Les confins (Eliott de Gastines)
C'est l'histoire du "Plan neige " en 1964 et sa série de politiques publiques d'aménagement des montagnes françaises dans le but d'y encourager le tourisme hivernal de masse. Mais voilà que 20 ans plus tard, du village des Confins, qui promettait d'être une station florissante, il ne reste plus qu'une station fantôme ! C'est à ce moment là en 1984 , que Bruno Roussin, le fils du promoteur, écrivain en mal d'inspiration décide de venir aux Confins pour s'isoler et trouver l'inspiration...Est-ce bien sa seule raison ? Sans doute que non !
L'ambiance est pesante, les personnages ténébreux. On avale les pages et on hâte de découvrir ce qu'il s'est enfin vraiment passé. C'est une lecture addictive qui m'a emportée des les premières pages et tenue en haleine jusqu'à la fin. Suspens garanti.
Quand je reviendrai (Marco Balzano)
J'ai aimé cette lecture et l'histoire de cette femme roumaine, Daniela, qui part à Milan sur un coup de tête, espérant y trouver du travail et ainsi améliorer la vie de sa famille en leur envoyant de l'argent en Roumanie. Pas si simple, le fils cadet se sent abandonné et sa fille aînée lui en veut.
Chaque personnage, la mère et chacun de ses enfants raconte ce qu'il ressent avec franchise et force. C'est touchant la vie de cette femme victime de ce que l'on appelle "le mal d'Italie " comme toutes ces femmes des pays de l'Est contraintes a l'exil pour trouver du travail. La famille ressortira "abîmée " de cette séparation qui dure. Beaucoup de souffrance pour chacun.
Une histoire triste mais tellement actuelle.
Le violon noir (Maxence Fermine)
Johannes Karelsky est un virtuose du violon depuis son plus jeune âge. En 1796, il se trouve enrôlé dans l'armée de Bonaparte. Blessé au combat , il trouvera refuge à Venise chez un mystérieux luthier prénommé Erasmus avec lequel il va se lier d'amitié. Mais quel est donc ce violon noir , chef d'oeuvre du luthier. À découvrir....
Une centaine de pages seulement pour ce joli conte trop vite lu mais tout à fait charmant.
La fuite en héritage (Paula McGrath)
Avis partagé mais parfois quelques difficultés à ne pas perdre le fil sur la vie de ces trois femmes à travers des époques différentes. Un bon moment de lecture tout de même.
Le guerrier de porcelaine (Mathias Malzieu)
Dans ce livre, l'auteur nous raconte une histoire vraie, la vie de son propre père, losqu'il était enfant pendant la guerre.
Âgé de 10 ans, le petit Mainou vient de perdre sa maman morte en couche. Nous sommes en juin 1944 , son père engagé dans le résistance ne peut pas s'occuper de lui. Il envoie le petit rejoindre sa grand mère maternelle, caché dans une charrette à foin, en Lorraine du côté de la France occupée. Mainou nous raconte sa vie ses peurs , ses émotions, la découverte de cette famille qu'il ne connait pas, avec ses mots d'enfant. Ce livre est un enchantement, plein de poésie. Je me suis laissée transporter par l'écriture, j'ai relu à plusieurs reprises, sans me lasser et avec délectation les phrases que je trouvais poétiques et remplies d'humour. L'histoire racontée avec les mots de ce petit Mainou est une merveille. J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre.
La Patience des traces (Jeanne Benameur)
Une bien jolie découverte que ce petit livre très riche et tout doux à travers la vie de Simon, psychanalyste de profession. Il a passé sa vie à écouter les autres. Ce sera au Japon, sur les îles subtropicales de Yaeyama, auprès d'un couple merveilleux chez lesquels il sejourne,qu'il va faire une introspection de sa propre vie et comprendre son passé.
Le Lac de nulle part (Pete Fromm)
Une littérature de grands espaces qui se déroule dans le parc de Quetico au Canada au milieu des grands lacs. Deux canoés s'y embarquent pour une "dernière aventure " alors que le parc est déserté de ces touristes, par ce mois de novembre froid et venteux. Trig et Al sont jumeaux, frère et soeur. Ils n'ont pas vu leur père depuis longtemps. Aussi lorsque ce dernier leur propose des retrouvailles pour sillonner ensemble les lacs du Canada , ils acceptent de partir au milieu de nulle part.
Au fil des 450 pages, très agréables à lire, avec beaucoup de dialogue et de détails qui permettent à l'auteur de ménager le suspense, on sent monter les tensions dans le trio en même temps que le passe ressurgit. Une analyse fine des personnages, une belle relation entre le frère et la soeur, une nature sublime et angoissante par moments, voilà les ingrédients d'un excellent roman de Pete Fromm. 5 étoiles bien méritées.
L'os de Lebowski (Vincent Maillard)
Je vais aller à contre-courant des avis exprimés mais je n'ai pas aimé cette lecture, et encore moins l'ecriture et l'humour.
Lu laborieusement et vite oublié !
les enfants sont rois (Delphine de Vigan)
Les conséquences dramatiques de l'addiction aux réseaux sociaux et le scandale des parents qui utilisent leurs enfants ! Quelle tristesse, pour ne pas dire quelle honte.
Ceux d'ici ne savent pas (Heather Young)
Nous sommes à Lovelock, un petit village perdu dans le désert du Nevada. Adam Merkel, professeur de mathématiques au collège, meurt, calciné, dans un canyon. C'est un de ses élèves, le petit Sal qui l'a découvert en allant prendre le bus. Sal a 11 ans, il est orphelin et vit avec ses 2 oncles marginaux dans des conditions insalubres. Nora, une des professeurs du collège est profondément remuée par ce meurtre. Elle s'était prise d'amitié pour Adam et cherche à comprendre en plongeant dans le passé de son collègue défunt. Elle pense que Sal en sait peut être plus qu'il ne veut bien le dire..
Entre roman noir et thriller, l'ambiance est un peu oppressante mais c'est un roman complètement addictif avec un suspens psychologique des plus prenant. La force de ce roman, ceux sont les personnages très intéressants, attachants, tous meurtris par la vie, blessés.
A découvrir absolument, je ne connaissais pas cet auteur.
La maison de Bretagne (Marie Sizun)
Je suis tout de suite rentrée dans l'histoire et c'est avec bonheur que je retrouve l'écriture de Marie Sizun. Cela fait du bien après une lecture laborieuse !
La vérité sur la lumière (Audur Ava Olafsdottir)
Autant l'écrire tout de suite, je n'ai pas du tout aimé ce livre que je ne considère pas comme un roman, mais plutôt comme un assemblage de réflexions d'ordre philosophique ! Le sujet, l'histoire d'une lignée de sages femmes, ne manquait pourtant pas d'intérêt. Et puis j'avais tellement aimé du même auteur "Rosa Candida" . Mais là , franchement je suis passée complètement à côté...
Un libraire (Mérédith Le Dez)
Une histoire vraie. Les dégâts du confinement. Le 16 mars 2020, lors du premier confinement, le couperet tombe : fermeture des librairies considérées comme " Non essentiel ". Jacques ALLANO, avait repris du service, comme on dit, à l'âge de 70 ans, ne supportant l'idée que la librairie qu'il avait cofondé à Saint Brieuc puisse fermer faute de repreneur. Mais "confronté à ses fragilités pendant le premier confinement ", il se suicide le 16 mai 2020, quelques jours apres la réouverture de la librairie.
Médédith Le Dez nous livre son immense chagrin et tente de l'exorciser à travers des lettres qu'elle lui écrit après son décès.
Une lecture qui prend aux tripes. Bouleversant.
Mohican (Éric Fottorino)
La vie rude d'une famille d'agriculteurs implantés dans le Jura depuis plusieurs générations. Brun, le père, âgé de 76 ans est à la fin de sa vie. Il sait qu'il va mourir des suites d'un cancer, conséquences des produits chimiques qu'il a utilisé sur ses terres toute sa vie. Mo, c'est son fils âgé de 36 ans, nourri à l'écologie depuis toujours. La chimie : voilà le sujet de discorde entre eux. Car Brun, lui, a cru à la chimie, au sortir de la 2ème guerre mondiale avec le plan Marshall. "Sans la chimie , sans nos machines, jamais on aurait fait de notre pays une puissance agricole ". Alors lorsqu'on lui propose d'installer sur son terrain des éoliennes, il accepte pensant ainsi se racheter une conduite et en finir avec les accusations d'agriculteurs pollueurs.
Mais Mo ne va pas supporter cette invasion incroyable de tonnes de ferrailles sur leurs terres.
Des moments profondément touchants sur la relation Père-fils, une écriture pleine de poésie et des descriptions magnifiques de la nature m'ont fait beaucoup aimé ce roman. Un excellent moment de lecture que je conseille. Avec cet auteur on est jamais déçu !
Sous nos pieds l'océan (Amity Gaige)
Dès les premières pages, j'ai senti que j'allais plonger dans l'histoire et ce fut le cas. Ce récit à deux voix, écrit de façon originale m'a passionné. Un couple en crise part en famille ( avec leurs deux enfants ) naviguer une année entière dans les Caraîbes. Le couple espère se donner une dernière chance...mais il ne faut pas oublier que l'océan est un milieu dangereux ! Que va- t- il se passer ?
J'ai adoré !
Oeuvre non trouvée
Une histoire poignante que celle de
ce petit garçon, Jean, âgé de 5 ans en 1960 que sa mère déguise en fille et auquel elle ne parle qu'au féminin. Quelle en est la raison, pourquoi tant de souffrance ?
Ce roman est bouleversant. Son auteur décédé l'an dernier va manquer à la littérature. Il n'y aura donc pas de suite au premier tome de la trilogie. Quel dommage...
Le dernier été en ville (Gianfranco Calligarich)
Dans ce roman j'ai aimé la ville de Rome qui est au cœur du récit. Mais je n'ai pas aimé l'histoire et pas réussi à accrocher avec les personnages. Je me suis, à vrai dire, ennuyée dans cette lecture.
Cette nuit-là (Victoria Hislop)
Un nouveau roman de Victoria Hislop publié 10 ans après " L'île aux oubliés" avec les mêmes personnages. L'intrigue est bien menée. Au retour de la colonie des lépreux une fête est organisée en l'honneur de Maria et son mari. Mais ce jour là un drame va se produire. Andreas tue sa femme, sous les yeux de son amant qui n'est autre que son cousin Manolis. Les conséquences ce drame seront dévastatrices. Mais l'histoire va nous emmener sur le chemin du pardon à travers la vie de ces 3 personnages aux personnalités particulièrement intéressantes.
Cette lecture m'a enthousiasmée et l'atmosphère de la Grèce en toile de fond y est très agréable.
Poupées (Éléonore Pourriat)
Une histoire magnifique sur les amitiés adolescentes qui marquent une vie et ont une force incroyable. "Poupées " explore la vie de Joy et Stella qui se rencontrent en 1986 alors quelles ont 15 et 16 ans. Mais après 2 années idylliques, Stella disparaît sans un mot. Que s'est il passé ? 30 ans plus tard, Joy n'a toujours pas oublié et elle veut comprendre... Excellent roman que j'ai avalé avec délice.
Les heures silencieuses (Gaëlle Josse)
C'est un tout petit livre et c'est une petite merveille. C'est écrit comme un journal intime, avec des mots proches de la poésie. Magdalena nous y raconte sa vie. La couverture du livre représente un tableau dans lequel on voit une femme de dos. C'est Magdalena et on decouvre dans l'histoire, pourquoi elle a choisit de ne pas se montrer.
J'ai adoré cette lecture toute en finesse et très touchante.
Ce matin-là (Gaëlle Josse)
C'est l'histoire d'un burn-out mais c'est tellement bien écrit que l'on peut s'identifier complètement à Clara, la narratrice. L'histoire est touchante, profonde et pas du tout "plombante" comme le sujet pourrait le laisser croire. J'ai beaucoup aimé.
Une nuit en Crète (Victoria Hislop)
Victoria Hislop nous emmène à travers les rues d'Athènes et les petits villages grecs en donnant vie à un grand nombre de personnages attachants dans 10 nouvelles.
Un bien agréable moment de Lecture.
Soeurs (Daisy Johnson)
Une écriture tout à fait particulière avec des phrases très courtes et une histoire tout autant particulière et troublante.
Deux soeurs, prénommée Juillet et Septembre ont dû être retirées precipatemment de leur lycée suite à un incident grave. Elles partent vivre avec leur mère, veuve et dépressive, dans une petite maison au bord de l'océan. Jusque là tout va bien, mais ces deux ados, presque jumelles ( elles n'ont que quelques mois d'écart ) entretiennent une relation étrange et malsaine. On sent qu'il va y avoir un drame, l'atmosphère devient pesante et la fin de l'histoire est glaçante.
Tout l'art de cette jeune écrivaine est de nous tenir en haleine car on veut connaître la fin, malgré le côté bien " glauque " de ce roman.
Sa dernière chance (Armel Job)
Une lecture divertissante, dont il ne faut rien attendre de plus ! Et de temps en temps cela fait du bien tout simplement.
Une maison faite d'aube (N. Scott Momaday)
Ce livre qui a obtenu le prix Pulitzer en 1969 vient de faire l'objet d'une nouvelle traduction. Il est important de préciser que son auteur, Scott Momaday, est un écrivain amérindien de culture Kiowa et Cherokee.
La structure du livre est confuse car il n'y a pas véritablement de chronologie, cela m'a gênée dans la compréhension de l'histoire. Reste que cet écueil est largement compensé par des descriptions sublimes de paysage et par la découverte passionnante de la spiritualité indienne.
L' histoire raconte la vie d 'Abel, qui rentre de la seconde guerre mondiale complètement traumatisé par ce qu'il a vécu. Malgré son désir de réinvestir son environnement amérindien, il va s'en révéler incapable. C'est un roman très fort, qui marque, bien que d'une lecture difficile.
La liberté au pied des oliviers (Rosa Ventrella)
J'aime beaucoup l'écriture de Rosa Ventrella dont j'avais lu avec enthousiasme " Une famille comme il faut ". Voilà une nouvelle fresque qui se déroule dans l'Italie des années 1940, au travers de l'histoire de deux soeurs que tout oppose.
Un très agréable moment de Lecture.
Bettý (Arnaldur Indridason)
Le coeur synthétique (Chloé Delaume)
Voilà un petit roman drôle, réaliste et bien écrit.
Pauvre Adélaïde qui court après l'amour et " découvre avec effroi qu'avoir quarante six ans est un puissant facteur de décote à la bourse des sentiments".
Un bon moment de Lecture et qui détend.
La salle de bal (Anna Hope)
Lecture intéressante mais difficile compte tenu du sujet du livre. La réalité fait froid dans le dos.
Une chance sur un milliard (Gilles Legardinier)
C'est un roman qui fait du bien : on rit, on s'émeut, on réfléchit. Être en harmonie avec sa vie et faire la paix avec son passé, voilà toute la philosophie de ce roman. L' auteur nous emmène dans les pérégrinations de la vie d'Adrien, personnage principal très touchant. C'est à la fois léger, fluide mais aussi très drôle tout en proposant une réflexion profonde sur la vie et le sens que l'on veut bien lui donner. C'est tout l'art de son auteur Gilles Legardinier. Un très bon moment de lecture.
Les Secrets de ma mère (Jessie Burton)
Une lecture enthousiaste pour ce nouveau roman de Jessie Burton, j'avais bien aimé "Les filles au Lion". Deux histoires sont racontées en parallèle. En 1980, Élise rencontre Connie, écrivaine à succès dont elle va tomber éperdument amoureuse. En 2017, Rose qui n'a jamais connu sa mère, disparue losqu’elle était toute petite, va tenter de comprendre pourquoi et partir à sa recherche. Quel lien unit Élise et Rose ? C'est ce que l'on va découvrir dans ce roman que je n'ai pas lâché et terminé avec regret. L'histoire nous tient en haleine, les personnages sont complexes et très attachants, deux beaux portraits de femmes.
Chavirer (Lola Lafon)
Les années 80, une jeune ado Cléo, vit en banlieue parisienne dans une famille modeste. Elle a13 ans et rêve de pailellettes, de célébrité, elle veut devenir danseuse de modern jazz. Cathy, une rabatteuse sans scrupule, va repérer Cléo lors d'un cours de danse et lui faire miroiter une offre mirifique : une bourse offerte par la fondation Galatée aux jeunes adolescentes qui présentent des capacités et des projets exceptionnels, comme elle bien sûr ! Cléo tombe dans le piège... de prédateurs sexuels. Glaçant ! Elle va devenir elle-même complice et faire recruter dautres jeunes collégiennes. Rongée par le remord et la culpabilité, elle va tenter d'oublier. Alors qu'elle approche de la cinquantaine, la mystérieuse fondation Galaté refait surface par un fichier de photos retrouvé sur le Net.
Le personnage de Cléo est vraiment intéressant, adoslescente éprise de paillettes et de célébrité. Le contexte de l'époque les années 80 à 90 également très bien décrit. De nombreux sujets sont balayés. Cependant j'ai été gênée par les nombreux personnages et la temporalité désordonnée.
10 minutes et 38 secondes dans ce monde étrange (Elif Şafak)
Une couverture splendide qui donne envie de lire ! Puis dès les premières pages on plonge dans l'histoire captivante de Tequila Leila, jeune femme prostituée qui vient d'être assassinée et jetée dans une benne à ordures. C'est une femme blessée par la vie, forte et éprise de liberté qui nous raconte son histoire dans les bas fonds d'Istanbul. Jolie découverte, je ne connaissais pas cette auteure.
Par la main (Marie Urdiales)
Ben, jeune adolescent sombre dans une grave dépression suite à l'accident de sa meilleure amie, Hélène. Il se sent coupable et responsable. Il a le coeur brisé, perd le goût a la vie, plonge dans une une immense tristesse. C'est son petit frère, Max âgé de six ans, qu'il va retrouver pour les vacances après huit long mois de séparation, qui va l'aider à sortir de la dépression.
Une histoire touchante sur la force de l'amour fraternel, l' acceptation et le chemin de la résilience.
Vanda (Marie Brunet)
J'ai adoré cette histoire, ce duo plein d'amour et fusionnel entre une mère et son fils. Vanda, une jeune femme un peu paumée, vit dans un cabanon marseillais dans des conditions précaires, avec son petit garçon de six ans qu'elle surnomme Bulot. Vanda est une rebelle, fougueuse, entière qui mène sa vie sans compromis. Bulot, c'est un petit garçon qui n'a pas dautre choix que de s'adapter à cette vie instable. Mais tous deux constituent un tandem plein de force. Alors le jour où Simon, le père découvre sept ans plus tard sa paternité, Vanda qui protège son enfant comme une louve, va perdre pied. L'atmosphère de tension dans l'écriture, les personnages tellement attachants, nous conduisent à lire très vite ce roman coup de cœur.
Oeuvre non trouvée
La ville du Havre sert de toile de fond à cette histoire finalement assez banale. Mathieu, la quarantaine, a construit sa vie autour de sa passion pour les livres en créant la plus grande librairie de la ville. Mais un matin, c'est le burn out complet. Il sombre dans la dépression et va tenter de comprendre ce qui la conduit à ce mal être.
Pas compliqué à lire( l'histoire se termine bien) mais la maladie qu'est la dépression semble se guérir un peu trop vite ! Pas sûr que cela se passe aussi bien dans la vraie vie ...
La confusion des peines (Laurence Tardieu)
Cette histoire très personnelle entre un père et sa fille ne m'a pas accrochée. Une autobiographie finalement très intime qui m'a donné l'impression d'être plus spectatrice que lectrice d'un bon roman ! Un avis donc plus que mitigé.
Le petit-fils (Nickolas Butler)
Un roman de réflexion sur jusqu'où peut vous emmener l'appartenance à une secte. Bien trop loin ! comme on s'en doute assez rapidement dès le début du livre. Les personnages sont attachants, j'ai beaucoup aimé cette lecture et j'apprécie cet auteur qu'est Nicolas Butler.
Dites-lui que je l'aime (Clémentine Autain)
Un petit livre percutant. J'ai aimé le courage de l'auteur, Clémentine Autain ( femme publique car députée ) qui regarde son passé et écrit sur sa mère avec beaucoup de franchise et délicatesse. Pas facile !
Parce que les fleurs sont blanches (Gerbrand Bakker)
J'ai beaucoup aimé l'écriture. L'histoire est triste et très emouvante. On ne peut pas s'empêcher de s'identifier à ce jeune garçon. Un regret, trop vite lu en une soirée !
Borgo Vecchio (Giosuè Calaciura)
Il y a tant de violence que j'ai failli lâcher la lecture à plusieurs reprises. Mais c'est vrai que c'est une très belle histoire d'amitié, le thème m'a finalement aidée à poursuivre ma lecture jusqu'à la fin et je ne le regrette pas !
Cent millions d'années et un jour (Jean-Baptiste Andrea)
Ce roman pour moi est une véritable pépite. Tout y est : l'histoire qui nous tient en haleine, les personnages tous intéressants, l'écriture merveilleuse truffée d'expressions poétiques et tellement réalistes. Donc une pépite à lire absolument , un gros coup de coeur.
Otages (Nina Bouraoui)
C'est un petit roman court, avec une écriture percutante qui nous parle de "la vie, le quotidien, les habitudes, l'ennui qui s'installe et que l'on ne sait pas voir, pas reconnaître et qui finit toujours par gagner".
Sylvie, 53 ans, mère de deux fils, séparée de son mari qui vient de la quitter, travaille à l'usine dans une entreprise de caoutchouc où elle gère une équipe. Sous forme de confession, elle raconte comment elle va choisir la révolte après des années d'étouffement.
C'est un beau portrait de femme, où chaque femme peut y trouver quelques échos à sa propre vie.
Le joueur et son ombre (Brice Matthieussent)
Chris Piriac, joueur de tennis, est à vingt ans le meilleur professionnel de sa génération. Il faut dire qu'il a été formé à la dure par un père aux méthodes plus que violentes pour amener son fils au plus haut niveau( bien voyons, cela nous rappelle quelque chose ! ).
Chris va livrer en quelques chapitres, en s'adressant directement au lecteur, sa descente aux enfers. Il va faire de plus en plus la fête, boire, se droguer, se vautrer dans le sexe. Puis dans un cynisme sans limite, il va jusqu'à organiser lui même sa propre chute, et s'efforcer de devenir le plus mauvais des joueurs sous le regard consterné de ses partenaires.
Ce petit roman est violent, déstabilisant, et bien écrit. Quelques longueurs parfois. La violence engendre la violence alors jusqu'où ira Chris dans sa descente aux enfers ?
Jambes cassées, coeurs brisés (Maria Ernestam)
Je pensais passer un bon moment de lecture et j'avoue que je me suis un peu ennuyée. La vie de Lisbeth ne m'a pas vraiment amusée. Pour tout dire, je suis déçue car j'aime beaucoup Maria Ernestam, mais je n'ai pas réussi à me laisser emporter par ce dernier roman, pas du tout à la hauteur des autres livres et bien loin derrière " Les oreilles de Buster". C'est toujours difficile de lire avec objectivité un autre roman après un gros coup de coeur ! On a tendance à comparer et donc forcément à être déçue...
De pierre et d'os (Bérengère Cournut)
Ce roman, véritable enchantement ( couronné du prix FNAC 2019 ), nous transporte au bout du monde, dans l'Arctique chez le peuple Inuit.
C'est un roman complètement atypique, empreint dune grande spiritualité, de douceur et d'écologie.
Un cahier de photographies complète le livre a la fin, le tout également émaillé de poésies et de chants chamaniques dune beauté émouvante.
Une nuit, la banquise se fracture laissant d'un côté de la faille l'igloo familial avec les parents, le frère, la soeur, le traîneau et les chiens, et de l'autre côté la jeune Uqsuralik. Son père a juste le temps de lui jeter une peau d'ours avant que la banquise ne dérive.
La jeune Uqsuralik se retrouve seule, séparée de sa famille et va devoir se battre pour survivre et affronter ses peurs. On va la suivre dans sa métamorphose de jeune adolescente, puis devenir femmes. Elle va devoir aller à la rencontre des hommes, des animaux mais aussi des esprits, très présents dans la culture Inuit.
Elle va souffrir, aimer, haïr. Elle va tantôt attiser la jalousie, tantôt le désir. C'est très fort et c'est magnifique !
Les guerres intérieures (Valérie Tong Cuong)
Le remord, la culpabilité qui vous ronge et vous hante sans répit, comment vivre avec des si seulement j'avais...voilà le thème central de ce roman.
Pax Monnier est un acteur qui n'a jamais percé. Un jour son agent l'appelle pour un rendez vous avec un grand réalisateur. Il décide alors de passer rapidement chez lui pour se changer. Arrivé dans son appartement il entend des bruits a l'étage supérieur et s'interroge : déménagement ? Bagarre ? Trop préoccupé qu'il est par son rendez vous, il décide de ne pas creuser la question. Mais voilà que quelques jours plus tard il est convoqué par la police : son voisin du dessus a été sauvagement agressé. Gros coup de coeur pour ce roman au rythme soutenu, bien écrit avec une fin surprenante. Les personnages reflètent si bien la nature humaine : le remord, la lâcheté, la culpabilité du : " et si seulement... "
Le thème fait vraiment réfléchir.
Les métèques (Denis Lachaud)
C'est un roman court, dense et tellement puissant. Impossible de rester indifférent. Dès les premières pages, j'ai été happée par l'histoire de cette famille française ordinaire confrontée au racisme et à la bêtise humaine. Fiction ou réalité ? A lire absolument.
Les gratitudes (Delphine de Vigan)
Quelle déception ! J'ai attendu ce livre durant plusieurs mois et j'ai du mal à comprendre pourquoi... rien pour séduire ni l'histoire, ni l'écriture. A ne surtout pas lire après "Les loyautés"!
Dernier arrêt avant l'automne (René Frégni)
Une intrigue captivante, un dénouement surprenant, voilà un très bon roman. Cela sent bon la Provence et c'est tellement bien écrit que tous nos sens sont en émoi avec une immersion totale dans la nature. Le narrateur, écrivain de son métier est en panne d'inspiration pour son prochain roman. Il accepte un poste de gardien d'un monastère cistercien perdu sur une colline en pleine forêt et pense que ce lieu abandonné depuis fort longtemps l'aidera à trouver de nouvelles inspirations. En échange d'un salaire, il s'engage à entretenir les lieux. Un matin lors d'un débroussaillage, il déterre une jambe d'homme !
C'est plein de poésie, c'est bien écrit et c'est sympa à lire.
Bluebird (Geneviève Damas)
Juliette, jeune adolescente surnommée Bluebird par son jeune amoureux, de passage dans sa vie, se retrouve enceinte.
Garder le bébé, le confier, le donner à l'adoption, il va bien falloir quelle prenne une décision. Alors elle va écrire une longue lettre à l'enfant pour exprimer tout ce qu'elle ressent : beaucoup d'angoisse, des peurs et toutes ses émotions.
Touchant cette toute petite jeune femme confrontée à la plus belle des aventures humaines qu'est la maternité. Mais quand on n'est pas prête et trop jeune, cela se transforme en cauchemar !
Jolie lecture.
Que tout soit à la joie (Emmanuelle de Boysson)
J'ai beaucoup aimé ce roman tant sur la forme : style sobre et bien rythmé, que sur le fond. Juliette essaie de trouver sa voie, lorsqu'un scandale vient mettre un terme à l'insouciance. Vieux secrets de famille et sujet tabou de la sexualité des prêtres, voilà de quoi réfléchir...
Né d'aucune femme (Franck Bouysse)
Une histoire à la limite du supportable tellement la vie de Rose est un enfer, et je pèse mes mots...
L'écriture est tellement virtuose, cest absolument magistral. A lire absolument, ce livre je ne suis pas prête de l'oublier tellement il m'a profondément touché.
La tresse (Laetitia Colombani)
Silencieuse (Michèle Gazier)
Une écriture vraiment remarquable, une intrigue captivante jusqu'à la fin, autour de trois hommes : Hans Glawe ( peintre et sculpteur allemand), Louis dit le Blondin ( aux allures de vieil hippie), Claude Ribaute(sociologue à la retraite) viennent tous les trois vivre où revivre à Saint-Julien-des-Sources. Pourquoi ? Le quatrième personnage, une petite fille, Valentina, qui ne parle pas arrive au milieu de cette triangulaire. J'ai adoré.
Petites scènes capitales (Sylvie Germain)
De la grâce, une belle écriture fuide, et le personnage, combien attachant de Lili, que l'on suit dans sa quête éperdue pour tenter de comprendre le mystère de la disparation de sa mère. Que du bonheur à lire.
Chaleur du sang (Irène Némirovsky)
Après avoir decouvert récemment Irène Némirovsky, je me plonge avec délice dans la lecture de tous ces romans.
Àpres "l'Ennemie "( magistral) et "Le Bal", "Chaleur de sang" dernière lecture, je suis toujours aussi enthousiaste pour l'écrivaine. Ecrit en 1937, ce drame familial raconte comme le dit si bien la quatrième de couverture, la tempête des pulsions dans le vase clos d'une société trop lisse. Vite un autre roman d'elle à lire !
Oeuvre non trouvée
C'est l'histoire d'une rencontre complètement improbable entre Hannah, jeune femme juive rescapée d'Auschwitz, où ont péri son mari et son fils, avec Tom, fermier bourru, heureux dans son travail et malheureux en amour. Cela se passe en Australie dans les années 60, sur fond de paysages grandioses avec références historiques.
Ces deux êtres blessés par la vie vont ils pouvoir surmonter ensemble leurs traumatismes ?
Ce roman m'a accroché dès les premières pages. Hannah la délirante et tourmentée et Tom, sont deux personages attachants.
Oeuvre non trouvée
Très agréable découverte de cette romancière que je ne connaissais pas. L'auteur, Irène Némirovsky a écrit ce roman en 1928 sous pseudonyme, pour tromper la vigilance des siens. Et on va très vite comprendre pourquoi !
Gabri, qui en fait est l'auteur, voue une haine farouche envers sa mère, femme superficielle, égoïste, jolie coquette mais sur le déclin, plus intéressée par son amant que par l'épanouissement de ses filles. Cette haine se voue en répulsion physique pour cette mére pour laquelle elle n'est qu'un fardeau.
On sent monter au fil des pages cette répulsion qui se terminera en drame. Ce livre est un petit bijou qu'il faut lire absolument.
Grossir le ciel (Franck Bouysse)
Bien ecrit, du suspens, des personnages qui ont "de l'épaisseur ", hors du commun , tout pour me plaire ! A peine commencé et pas lâché jusqu'à la fin. Gros coup de coeur.
Oeuvre non trouvée
Un sujet bien souvent traité mais cette fois-ci avec délicatesse. Cécile et François forment un jeune couple ordinaire et heureux. Trop beau pour être parfait . N'y aurait il pas une faille quelque part ? un angle mort...
Je reste ici (Marco Balzano)
Un personnage principal attachant, Trina, femme courageuse et fidèle a ses idées.
Un très bon moment de lecture.
Maïmaï (Aki Shimazaki)
Un petit livre mais tellement riche avec une histoire touchante qui se déroule dans la société japonaise. Plein de douceur et de simplicité. Je decouvre Aki Shimazaki, auteure d'origine japonaise qui écrit en Français. Je vais me précipiter sur ses autres romans.
Coup de coeur, cela fait du bien apres une lecture sans intérêt !
La personne de confiance (Didier Van Cauwelaert)
Confortablement installée, je me plonge dans la lecture de ce roman annoncé comme étant " haletant, jubilatoire, avec un éclat de rire à chaque page" !
Quelle déception, à la soixantième page je n'avais pas encore ébauché un sourire. J'ai donc jeté l'éponge et stoppé ma lecture. Soit je n'ai vraiment aucun humour soit ce roman n'est pas drôle ... Je n'ai pas non plus aimé l'histoire, ni l'écriture.
Bref rien pour me plaire !
Une famille comme il faut (Rosa Ventrella)
Fresque pittoresque, agréable à lire, de la vie dans un quartier pauvre de Bari, dans les Pouilles en Italie du Sud. Dans les années 80, Maria est une petite fille rebelle, plus connue dans son quartier sous le nom de"Malacarne"( mauvaise graine ) qui vit entourée d'un père violent, une mère aimante mais très effacée, et ses deux frères, l'un qu'elle adore et l'autre qui est possédé par le Mal. Elle a huit ans, observe le monde qui l'entoure, et comprend très vite que les études seront la meilleure voie pour s'émanciper et fuir un avenir médiocre et ce quartier quelle adore et déteste en même temps. Il respire la misère, la saleté , avec ses rumeurs et ses commérages... Maria est un personnage attachant, on partage ses espoirs, ses rêves, son désir de vivre autrement et ses sentiments avec un fond dhistoire d'amour surprenante. Quel sacrifice devra t-elle consentir... Un coup de coeur pour ce roman que j'ai avalé avec délice. Au cas où : je précise que je n'ai pas lu "L'amie prodigieuse"!
Le voyage du canapé-lit (Pierre Jourde)
Certes voilà un roman très bien écrit. Mais je me suis ennuyée dans la lecture de l' histoire du canapé-lit. Dans une camionnette deux frères et une belle soeur parcourt la France pour transporter un vieux canapé tout moche , hérité dune grand mère acariâtre. Ce périple va donner lieu à des discussions sur tout et rien entre les deux frères et la belle soeur, de la famille, du passé et des relations conflictuelles entre les deux frères avec un humour sarcastique. Pas convaincue par cette lecture.
Rien d'autre sur terre (Conor O'Callaghan)
Un premier chapitre très prometteur, à la suite duquel je me plonge dans la lecture de cette très intrigante histoire. Mais dès le deuxième chapitre, je ressens comme un malaise et je commence à perdre mes repères au milieu de ces personnages tous plus fantasques les uns que les autres. J'avoue que jai souvent eu du mal à suivre... C'est une histoire inquiétante, dérangeante que nous livre l'auteur avec beaucoup de nons dits et une fin qui reste à imaginer !
Il n'y a pas de fin à cette histoire et cela m'a vraiment beaucoup frustrée car du coup j'ai franchement la désagréable impression de n'avoir rien compris !
Oeuvre non trouvée
Aucun enthousiasme à lire ce court roman que je vais très vite oublié car rien ne ma accrochée, pas même l'histoire et encore moins l'écriture. Seul point positif, les quelques chapitres ont été vite lus !
Balles perdues (Jennifer Clement)
Pearl, jeune adolescente, vit avec sa mère Margot, dans une voiture stationnée quelque part en Floride, au bord d'un parking pour caravanes et tout prêt d'une décharge à ordures. Pearl n'a jamais vécue ailleurs que dans cette voiture-maison, où sa mère et elle ont organisé leur vie autour d'une relation fusionnelle remplie d'amour. Mais un beau jour, le loup va entrer dans la bergerie, en la personne d'Eli, beau charmeur dont Margot va tomber éperdument amoureuse. Et la vie de Pearl va être bouleversée. L'histoire est racontée par Pearl, personnage solaire et attachant. Poésie, humour , mais aussi noirceur et violence sur fond de trafic d'armes. Voilà la réalité de la vie des "paumés" dans une Floride bien éloignée des belles plages à touristes. J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman.
Dix-sept ans (Éric Fottorino)
Un vrai coup de coeur pour cette histoire intime et très émouvante que nous raconte Eric Fottorino. C'est avec beaucoup de poésie et de délicatesse, que le narrateur qui est aussi l'auteur remonte le temps en quête d'identité et cherche à comprendre les raisons pour lesquelles pendant des années il y avait une vraie distance entre lui et sa mère, si bien résumé dans cette courte phrase : " infirme à montrer ses sentiments dès qu'il s'agissait de maman ". Un soir sa mère Lina, à l'aube de ses soixante dix ans, réunit ses 3 fils pour un banal diner de famille, et va jeter un gros pavé dans la marre.
Casting sauvage (Hubert Haddad)
13 Novembre, rue de Charonne, Damya était là , mauvais moment, mauvais endroit. Elle était danseuse et ne pourra plus jamais remonter sur scène car une balle lui a traversé le genou. Une vie brisée...Une de ses amies lui demande de trouver 100 figurants, maigres, décharnés pour les besoins de la production d'un film sur la déportation, adapté du livre de Marguerite Duras "La douleur".
Damya va se lancer dans un casting sauvage à travers les rues de Paris. Elle va dans les gares, sous les ponts, dans les lieux de passage... à la rencontre des cabossés de la vie ( comme elle ) : les clochards, les drogués , les réfugiés, les suicidaires...tous marqués psychologiquement et physiquement.
Un livre poignant et profondément humain avec une écriture riche et poétique.
Poivre & Sel (Guillaume Clicquot)
Comment peut-on écrire une histoire aussi inintéressante sur un couple de jeunes retraités ? Franchement bêtifiant ! Cela mérite un zéro !
Être en vie (Cristina Comencini)
C'est une très belle histoire, émouvante et touchante, écrite a la façon d'un film et l'on a l'impression de voir les images s'enchaîner. L'auteur Nadia Comenici est cinéaste dans la vie et dans le livre , le personnage principal, Catarina est monteuse de films... Catarina , la quarantaine est mariée et mère de 2 enfants. Elle vit à Rome avec sa famille et suite à un appel téléphonique, elle décide de partir seule à Athènes. On vient de lui apprendre que sa mère adoptive et son compagnon, Sebastiano ont tous deux été retrouvés morts cote à cote dans leur chambre d'hôtel. Ils se sont suicidés. Une fois arrivée à Athènes, elle va être très vite rejointe par Danièle, le fils de Sebastiano. Ils vont nouer une relation étrange et remonter chacun dans les souvenirs de leur enfance respective. Une enfance marquée par la violence, la douleur, et de profondes meurtrissures.
Vont-ils pouvoir "se réparer " et enfin "Être en vie " ?
Jai adoré ce livre .
Je suis le genre de fille (Nathalie Kuperman)
Juliette est une femme d'âge mur, divorcée et mère d'une fille en pleine crise d'adolescence !
Elle est incapable de dire non, et nous raconte avec beaucoup dauto dérision les situations qui en découlent. Au fil des 33 chapitres qui commencent tous par '' je suis le genre de fille "(sauf le dernier chapitre) elle aborde un thème de la vie : amour, séparation, solitude, travail,etc...C'est drôle, caustique, agaçant parfois ( on a une envie irrésistible de la secouer !) mais je dois avouer que je me suis reconnue dans un certain nombre de situations et pas toujours a mon avantage !...
Jai passé un bon moment de lecture et j'ai bien ri.
La fissure (Jean-Paul Didierlaurent)
Un peu décontenancée dans les premiers chapitres par cette histoire complètement loufoque, puis au fil de la lecture, je me suis laissée séduire. C'est frais, surprenant, plein d'humour avec une belle philosophie : chacun d'entre nous ne porte t' il pas en lui une petite fissure bien cachée !
Un livre qui fait du bien.
Dans le ventre du loup (Héloïse Guay de Bellissen)
La petite Sophie, 9 ans, est assassiné dans des conditions épouvantables en 1986. La traque du meurtrier se poursuit pendant 6 ans
Nous sommes en 2017, une jeune femme se penche sur les archives du tribunal d'Annecy. Il s'agit de la romancière elle même, Heloise Guay de Bellisen. Elle avait 5 ans losque le drame s'est produit et Sophie était sa cousine. Mais on lui a toujours caché l'existence de Sophie et ce n'est qu a l'âge adulte qu'elle apprendra la vérité. Qui est le tueur d'Annemasse ?
L'auteur nous emmène dans cette histoire comme on plonge dans la gueule du loup.
Une histoire glaçante sur les dégâts irréversibles d'une enfance abimée à jamais. Une histoire difficile à lire d'autant plus qu'elle est bien réelle.
Un jour, tu raconteras cette histoire (Joyce Maynard)
Roman autobiographique de Joyce Maynard. Elle y raconte comment après un divorce douloureux, des aventures sans lendemain et 25 ans de célibat, elle va rencontrer le grand Amour de sa vie, Jim , au moment bien sûr ou elle ne s'y attend plus. Dans la première partie de son roman , elle nous fait partager toute la magie de sa rencontre avec Jim, et comment elle femme libre et farouchement indépendante, va finalement accepter de se marier une deuxième fois. Mais peu après leur premier anniversaire de mariage, Jim apprend qu'il est atteint d'un cancer du pancréas, son pronostic vital est engagé. La deuxième partie du roman est beaucoup plus sombre, puisque Jim finira par succomber après une lutte acharnée de 19 mois.
Jai tout aimé : l'histoire mais aussi l'écriture simple, intense et lumineuse de Joyce Maynard.
Vera (Karl Geary)
Sony, 16 ans, est un bon gamin, pas très doué pour les études. Il travaille de temps en temps comme commis boucher pour se faire quelques sous. Il vit dans les quartiers défavorisés de Dublin dans une famille sans amour, sans argent, avec des parents qui ne s'entendent pas et des frères indifférents. Sa vie est triste et morose et il rêve d'un ailleurs. Un jour tout va basculer, il rencontre Vera, une femme de 20 ans son aîné.
On ne sait pas grand chose d'elle si ce n'est qu'elle est belle, élégante et cultivée, elle vit dans les quartiers chics de Dublin. Elle a un mal être dont on ne connaît pas l'origine et qui l'entraîne vers un comportement destructeur.
Son y fasciné par cette femme en tombe amoureux et va vivre avec une elle une histore forte. Alors qu il découvre ses premiers émois, on s'interroge sur Vera qui elle semble lointaine et solitaire.
Pas de coup de coeur pour cette improbable histoire d'amour entre ces deux personnages. Je n'ai pas réussi à être touchée et je n'ai pas aimé la forme car l'auteur raconte l'histoire a la deuxième personne du singulier.
La chambre des époux (Éric Reinhardt)
Séduite par le résumé de la quatrième de couverture, je cite la fin " ..Eric Reinhardt livre ici une saisissante meditation sur la puissance de la beauté, de l'art et de l'amour, qui peuvent littéralement sauver des vie". Quelle déception ! Dans un premier temps le roman relate la propre histoire de l'auteur. Il y a quelques années, alors qu'il écrivait son roman "CENDRILLON", son épouse se battait contre un cancer du sein. Comme il n'arrivait plus a écrire son épouse lui avait proposé un challenge, tu finis ton roman et je me bats pour guérir. Il terminera son roman et elle guérira. .. Puis vient une nouvelle histoire, ou Nicolas, (comme un double de l'auteur) accompagne lui aussi sa femme qui se bat contre un cancer. Même défi lancé entre les 2 époux, tu te bats contre le cancer et je termine d'écrire ma symphonie. Ce deuxième récit de fiction vient s'imbriquer dans le premier avec beaucoup de redites, avec de plus des passages plutôt dérangeants sur la sexualité morbide de l'auteur avec une jeune femme en fin de vie(atteinte d'un cancer du pancréas). Rien ne m'a plu dans ce roman, je me suis ennuyée dans cette lecture laborieuse, on se perd dans l'histoire et le 'nombrilisme' de l'auteur m'a beaucoup dérangée. Et si j'ai mis la note de 1, cest uniquement pour que lon ne pense pas que j'ai oublié de mettre une note car cela mérite 0 !
La vie serait simple à Manneville (Pierre Cochez)
Beaucoup d'élégance , une belle écriture, pour aborder avec tellement de delicatesse l'amour fou que Bruce porte à Alex. Sous le charme ! Babeth
Avant que les ombres s'effacent (Louis-Philippe Dalembert)
Un vrai coup de coeur pour ce très beau roman ecrit dans un style fuide et avec beaucoup d'humour. Sur un fond historique peu connu, l'auteur nous fait partager la vie passionnante et atypique du Docteur Ruben Schwarzberg, devenu un medecin réputé en Haïti.
Les lumières de Cape Cod (Beatriz Williams)
Je me suis vite laissée emporter(après quelques chapitres tout de même !) par l'histoire de cette femme. Tiny Schuyler, dans l'Amérique des années 60 est prédestinée a être la nouvelle Firt Lady auprès de son gentil et parfait mari, très "beau parti" comme on dit, Frank Harcasttle, lui même en route vers le poste suprême. Le décor est planté, mais bien sûr il ny aurait pas de roman sans la série d'événements qui vont venir nous tenir en haleine et rythmer l'histoire. Jai adoré le personnage principal, Tiny,femme attachante et raffinée, qui finira par choisir d'être elle même et non pas ce que la société et sa famille attendent d'elle ! Un roman agréable à lire qui est le troisieme d'une trilogie dont le premier est "L'été du cyclone" et le deuxième "La vie secrete de Violet Grant" aux Editions Belfond.Je vais donc les lire.... Babeth
Imagine que je sois parti (Adam Haslett)
John et Margaret se rencontrent à Londres dans les années 60. Margaret se fiance à John et lorsque John est hospitalisé pour un état depressif grave, elle choisit en toute connaissance de cause, non pas de fuir mais de l'épouser. Ils vont avoir 3 enfants ensemble Michael, Celia et Alec. Michael, l'aîné, brillant mais tres angoissé va se révéler être atteint du meme mal que son père. Lorsque John se suicide, la fratrie va tenter de survivre à cette perte. Celia, Alec et leur mère vont devoir veiller sur Michael qui s'avère être de plus en plus perturbé et instable. Un roman choral qui nous fait partager la force qui unit cette fratrie et l'amour inconditionnel de la mère. Une belle ecriture avec des moments forts d'émotion mais quelques longueurs quand même. Babeth
Extermination des cloportes (Philippe Ségur)
Je me suis très vite lassée de la vie, sans grand intereret, de ce couple. Quant à l'ecriture, je nai pas du tout "accrochee" avec ce style . Bref rien ne m'a plu dans ce court roman. Babeth
Qu'il emporte mon secret (Sylvie Le Bihan)
Une femme, Helene, la narratrice , se retrouve seule à Grenoble, au Park Hôtel, chambre 305. Elle est angoissée. Elle est venue à Grenoble pour temoigner à un procès dans lequel on comprend qu'elle est impliquee, mais sans en connaitre la raison. A trente ans d'intervalle, deux nuits ont bouleversé sa vie. Elle veut connaitre la vérité et elle espère que ce procès lui permettra enfin de connaitre cette vérité. Ce n'est bien sûr qu'à la fin que l'on découvre enfin la verite! Très bien écrit, on avale les pages dans une tension palpable. Babeth
Les apparences (Gillian Flynn)
Excellent thriller qui se lit facilement malgre les 573 pages ! Jai adoré cette histoire pour le suspens très bien mené. Et oui les apparences sont parfois bien trompeuses sauf pour ce thriller qui a répondu à toutes mes attentes car c'est un petit bijou . Babeth
Désolée, je suis attendue (Agnès Martin-Lugand)
Un portrait de femme, une "working girl" ( encore une !)que rien n'arrête dans sa quête de pouvoir et d'ascension professionnelle. Yael,le personnage principal,étudiante sympa, gaie et plutôt fêtarde va se transformer en quelques années, en une carriériste aux dents longues, en femme exécrable, n'ayant pas de temps à consacrer( à perdre !)à sa famille, ni à qui que ce soit d'ailleurs. Est ce un moyen de cacher ses fêlures ? sera t elle rattraper par son passé ? Un roman facile à lire mais sans intérêt majeur. Babeth
Comment Baptiste est mort (Alain Blottière)
Le récit commence par un dialogue entre un jeune adolescent de 14 ans et celui que l'on suppose être son psychologue. Au fil des pages (on alterne entre le dialogue chez le psychologue et l'histoire racontée par le jeune garçon), on approche l'horreur. Enlevé dans le désert par un groupe d'islamistes djihadistes avec ses parents et ses frères, le jeune Baptiste sera le seul à être libéré après plusieurs semaines de captivité. Ce qu'il a vécu dans le désert est d'une grande violence et d'une cruauté sans nom. Il va être endoctriné par ses ravisseurs( au point de ne plus savoir qu il y est ? ) et finira par être échangé contre une rançon. Bien qu'ayant fait des cauchemars à la suite de cette lecture ..... c'est un livre magnifique qu'il faut lire absolument. Babeth
Une famille passagère (Gerard Donovan)
Une histoire troublante et dérangeante d'une femme , la narratrice, qui profitant d'un moment d'inattention des parents ,va enlever un bébé qui est dans son landau. Très vite on comprend qu'elle avait prémédité son geste , en mal d'amour et mal d'enfant. On ne peut qu'être troublée par la personnalité de cette femme qui vit dans sa voiture , une Austin Ruby, et qui va fuir avec l'enfant sur la côte anglaise de ville en ville. Tantôt pleine d'attention et éperdue d'amour pour ce bébé, mais aussi très désemparée que va t-elle décider de faire ? Garder le bébé ou le rendre à ses parents..... Le sujet est glaçant mais l'écriture dégage par moment une telle poésie que l'on en arrive presque à trouver cette femme attachante,mais par moments seulement!Babeth
Le rouge vif de la rhubarbe (Auóur Ava Ólafsdóttir)
Un très joli court roman plein de douceur, de poésie et de délicatesse (cela fait du bien !)écrit par le même auteur que "Rosa Candida", grande romancière islandaise. Babeth
La brasse indienne (Ola Bauer)
Je n'ai pas réussi à lire ce roman de Ola Bauer, traduit du Norvégien. La traduction m'a particulièrement rebutée, et l'histoire ne m'a pas suffisamment accrochée pour que je dépasse la quarantième page ! Mauvaise pioche ou manque de persévérance de ma part...A voir avec d'autres avis... N'ayant pas lu ce livre en entier, je ne me prononce pas sur une note .Babeth
Dans les prairies étoilées (Marie-Sabine Roger)
La première de couverture superbe m'a fait choisir ce livre ! Mais je n'ai pas eu le même enthousiasme pour la lecture. Merlin, auteur à succès de bandes dessinées, est aussi aquarelliste spécialisé dans les dessins d'oiseaux pour encyclopédies ( d'où la couverture du livre magnifique). C'est Laurent, son vieux copain, qui lui inspire le héros de ses bandes dessinées. Mais Laurent meurt brutalement , laissant Merlin en plein désarroi. Avant de mourir Laurent a donné par écrit deux contraintes à son ami pour l'écriture de son prochain album. Je crois que la façon d'écrire de Marie Sabine Roger ne me convient sans doute pas car j'avais lu du même auteur "Bon Rétablissement" sans enthousiasme non plu. Babeth
Au premier chant du merle (Linda Olsson)
Un roman plein de poésie et de délicatesse autour de 3 personnages solitaires qui vont finir par se rencontrer et former un trio attachant. Il y a Elisabeth, qui s'est retirée du monde et qui "survit" recluse dans une solitude à faire peur ! Elle est dépressive et vit hantée par les visions d'une étrange "dame en vert". Il y a Elias , son voisin d'immeuble, artiste et dessinateur talentueux qui lui aussi mène une vie plutôt solitaire. Puis il y a Otto, sexagénaire touchant, lui aussi dans le même immeuble , dans l'appartement au dessus de celui d'Elias. Libraire à la retraite , il vit au milieu de ses livres et va finir par redonner à Elisabeth le goût de vivre. De ce roman se dégage une réflexion philosophique profonde sur le sens de la vie au travers de ces 3 âmes bien esseulées qui finiront par découvrir le bonheur tout simple qu'est le partage. Et c'est tellement vrai ..... J'ai aimé la profondeur du message et l'écriture. Babeth
Oeuvre non trouvée
L'histoire de l'échappée, par un jour de grande canicule, de 5 pensionnaires d'une maison de retraite, ne m'a pas séduite! L'aventure pleine d'humanité et drôle ( d'après la quatrième de couverture) m'a plutôt semblé "grotesque" et je n'ai pas réussi à me laisser porter par l'histoire. J'ajouterai que je n'ai pas non plus "accrochée" avec le style de l'écriture...Babeth
Étonnez-moi (Maggie Shipstead)
L'histoire s'étale sur une trentaine d'années entre 1970 et 2000 et se déroule entre New York, Paris et la Californie, dans le monde magnifique et très cruel de la danse, avec cette quête de perfection que seuls quelques prodiges peuvent atteindre. Joan, petite ballerine à l'opéra Garnier est éblouie par la grâce d'Arslan Rusakov, extraordinaire danseur étoile du ballet soviétique. Elle est tellement magnétisée par ce danseur, qu'elle réussit un soir à se glisser dans sa loge pour y vivre une étreinte furtive mais non moins passionnée. Puis on retrouve Joan 20 ans plus tard elle vit en Californie avec son mari et son fils Harry. Ce dernier montre des aptitudes incroyables à la danse. Joan, grâce a son fils, va à nouveau croiser la route d'Arslan Rusakov...La fin est surprenante. J'ai tout aimé : l'écriture belle, précise,légère , comme dans un ballet, la quête de la perfection et l'émotion qui se dégage de ce roman que j'ai adoré !
Le coeur qui tourne (Donal Ryan)
L'histoire se passe dans l'Irlande en pleine crise économique avec en toile de fond le chômage. Bobby MAHON, le personnage central, figure autrefois très respectée, vit une véritable descente aux enfers, suite à la fermeture de la petite entreprise locale , dans laquelle il exerçait comme contremaitre très apprécié. Le patron de l'entreprise, personnage peu scrupuleux, s'est enfuit en laissant tous ses ouvriers au chômage et sans indemnités... Ce roman est composé de 21 chapitres avec chaque fois un narrateur différent, chaque personnage fait partie de la même petite communauté et raconte à sa manière son histoire et sa tragédie personnelle. J'ai aimé ce roman tantôt drôle, tantôt tragique mais 21 personnages cela fait beaucoup et j'avoue avoir eu du mal à suivre... Babeth
Un coeur en silence (Blanca Busquets)
L'histoire se passe à Berlin, lors des derniers préparatifs d'un concert donné en hommage à KARL T., chef d'orchestre brillant et exceptionnel, décédé 10 ans auparavant. Trois femmes et un homme s'y trouvent réunis. A travers le récit de chacun d'entre eux, on découvre progressivement les liens qui les unissaient, leur passion commune pour la musique, avec en toile de fond l'extraordinaire histoire d'un violon, un précieux Stainer, disparu depuis longtemps, dont on va finir par découvrir ce qu'il est devenu. Magnifique roman choral avec en toile de fond le pouvoir envoutant et magique de la musique. Un coup de coeur ! Babeth
Trois frères (Peter Ackroyd)
L'histoire a pour décor le Londres des années 60/70. Ils sont trois frères nés chacun a un an d'intervalle dans une famille très modeste, dont la mère disparait sans que l'on comprenne très bien pourquoi. Ils vont assez vite se perdre de vue sans d'ailleurs chercher à renouer le contact. Et c'est finalement de sombres histoires d'argent sale, de corruption, de scandales politiques qui vont à nouveau les réunir. Dès les premières pages, j'ai été captivée par l'histoire mais il faut lire le livre très vite au risque de se perdre dans les personnages. Et il faut aimer les romans noirs !
Madame Diogène (Aurélien Delsaux)
C'est en public averti que j'ai abordé la lecture de ce livre car je connaissais le syndrome de Diogène. Dès les premières pages, on plonge dans le monde de folie de Madame Diogène et de son immense solitude. La lecture est éprouvante, dérangeante, et fourmille de détails. C'est tellement bien écrit que l'auteur arrive même à nous faire SENTIR les odeurs qui émanent du gourbi dans lequel vit Madame Diogène. Ce livre est un choc dont on ne sort pas indemne, c'est un très beau livre. Babeth
Nom de dieu ! (Philippe Grimbert)
Baptiste, marié à Constance , bon père de famille, est cadre dans une usine de bonbons. Catholique pratiquant, très engagé , investi dans de nombreuses oeuvres caritatives, il fini par délaisser sa famille : faute de temps à leur consacrer, sa femme le quitte et ses filles s'éloignent. Puis la vie de Baptiste tourne au cauchemar. D'abord il perd son emploi, puis Dieu "l'abandonne". C'en est trop pour lui, il décide de régler ses comptes avec Dieu en l'interpellant publiquement. J'ai bien aimé cette comédie un peu caricaturale, très facile à lire. Babeth
Une éducation catholique (Catherine Cusset)
Marie est élevée dans une famille dont le père est croyant et la mère athée. Elle raconte son enfance, sa jeunesse, ses croyances , ses doutes, ses souffrances. Puis elle évoque la naissance du désir, ses passions amoureuses successives avec ses douleurs, ses frustrations et enfin la découverte de l'amour. Un petit livre agréable à lire, qui nous fait renter dans l'intimité de la vie de Marie. Babeth
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