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Obsolète (Sophie Loubière)

note: 4Obsolète Marie-Pierre - 22 mars 2024

Obsolète est un roman d’anticipation. Dans un futur vieux de 200 ans, les survivants du Grand Effondrement ont donné naissance à une nouvelle société basée sur la vie en communauté, l’écologie et la tolérance. Désirant à tout prix ne pas reproduire les erreurs du passé, ils ont construit un présent où tout est contrôlé, des émotions aux parcours professionnels ou personnels. Le plus grand souci en ces années 2200, outre les tempêtes et les attaques d’animaux sauvages, est la démographie. Les naissances d’enfants bien portants sont rares, les femmes trop nombreuses. Afin d’assurer aux hommes une fertilité maximale, les femmes sont retirées de la circulation l’année de leurs 50 ans afin de laisser leur place de mère et d’épouse à une autre, plus jeune et plus fertile. Que deviennent-elles, une fois montée dans la navette qui les amènes vers les Hautes Plaines où les attends, leur serine-on depuis l’enfance, une vie de plaisir libre de tout souci ? Chacun contribue dans la joie au renouvellement des populations. Peu se soucient de ceux qui restent, enfants et époux, et se questionnent sur ce qui se passe réellement dans les Hautes Plaines.
Ce roman est d’abord une réussite pour la description du décors post-apocalyptique sidérante de réalisme : régime alimentaire végétarien, compostage des corps, euthanasie volontaire, cours d’art-thérapie pour les enfants, contrôle des émotions grâce à un bracelet greffé au poignet à la puberté.
Ce réalisme permet à l’intrigue principale de prendre place avec naturel : 200 ans plus tard le contrôle du corps et de la vie des femmes est toujours laissé aux mains de gouvernants manipulateurs.
J’ai beaucoup aimé ce roman. Une fois plongée au sein de la vie des personnages il est très difficile à lâcher. Les questions existentielles et philosophiques viennent ensuite, irritantes et perturbantes. Une réussite 

Neuf vies (Peter Swanson)

note: 3Neuf vies Marie-Pierre - 28 février 2024

Neuf personnes sans aucun lien apparent entre elles reçoivent simultanément une liste de neuf noms, dont le leur. Inquiétude ou indifférence, chacun gère ce mystère à sa façon jusqu'à ce qu'un premier puis un second meurtre viennent mettre fin aux interrogations.
Ce roman est un bon roman policier, sans surprise ni déception. Évidemment l'influence non dissimulée d'Agatha Christie est présente mais personne ne pourra jamais égaler le Maître. Pour un huis clos à frissons, je conseillerais plutôt de se replonger dans Les Dix petits nègres (ou quel que soit son titre aujourd'hui).

L'affaire du siècle (Mariah Fredericks)

note: 2L'affaire du siècle Marie-Pierre - 29 novembre 2023

Roman très long et peu passionnant. Impossible de s'attacher à ce personnage de nounou d'une mollesse à pleurer. Je ne peux que conseiller de relire "Le crime de l'Orient Express"...

L'Instinct (Nicolas Druart)

note: 4l'instinct Marie-Pierre - 24 octobre 2023

Un très bon page-turner addictif à lire d'une traite.

Les voleurs d'innocence (Sara Walker)

note: 1Les voleurs d'innocence Marie-Pierre - 24 octobre 2023

Un extrait de critique du New-York Times, reproduit en quatrième de couverture, annonçait « un page-turner gothique ». Forcément c’était vendeur. Hélas ! Point ici de malédiction ou autre tueur en série amateur de nuit de noces. Ce long, très long roman n’est finalement que la mise en scène d’un drame psychologique interminable qui a pour décor une immense maison bâtie en forme de gâteau de mariage et une histoire familiale maternelle dramatique.
Au centre, la mère, traumatisée par sa nuit de noces, les vingt ans de viols conjugaux qui ont suivi et six grossesses abominables, déambule dans la maison, hantée par des visions morbides en psalmodiant des prophéties funestes. En périphérie, six filles qui, tout en la méprisant, grandissent sous l’emprise hypnotique de la folie maternelle. Emprise qui aura raison de chacune d’elles puisqu’elles mourront par la force de l’auto persuasion distillée depuis leur naissance par leur mère, le soir de leur première nuit d’amour.
Bien que convaincue que ce roman saura faire mouche auprès du public adéquat, j’ai pour ma part, trouvé tout cela d’un ennui mortel, sans doute parce que je suis restée de marbre face à toute la symbolique du roman et ses métaphores (le parfum de rose, omniprésent dans le roman, la maison qui finit par devenir un personnage à part entière… trop de psychologie pour moi !).

Un voisin trop discret (Iain Levison)

note: 5Un voisin trop dicret Marie-Pierre - 10 juillet 2023

J'ai lu ce roman en quatre heures. Impossible de le lâcher tellement les personnages sont attachants et complexes à la fois et l'intrigue bien menée. C'est un roman à l'humour délicat et d'une noirceur délicieusement addictive. J'en redemande !

Kalmann (Joachim B. Schmidt)

note: 5Kalmann Marie-Pierre - 10 juillet 2023

Youpiiii un polar islandais ! A part que celui-ci casse les codes parce qu'il ne se passe ABSOLUMENT RIEN !!! Et c'est délicieusement bon. Le narrateur c'est Kalmann lui-même, enfant du village attardé mental qui jouit du regard bienveillant de sa communauté. La « non-enquête » passe par ses mots simples, son discours au premier degré et ses remarques d'une justesse et d'une franchise désarmante. Un régal à lire.

Fleur de roche (Ilaria Tuti)

note: 5Fleur de roche Marie-Pierre - 28 juin 2023

J’avais déjà lu un roman policier de cette auteure qui m’avait séduite par son style gracieux et à nouveau cela fonctionne. Ilaria Tutti décrit la montagne, la guerre, le sang et la douleur d’une manière incroyablement poétique. Bien qu’étant habituellement plus sensible au fond qu’à la forme, je me suis laissée porter du début à la fin par l’histoire de ces femmes qui ont bravé le froid et le danger pour monter, chaque jour, les munitions qui permettraient aux soldats de tenir une bataille de plus.
Je recommande sans réserve la lecture de ce très beau roman.

Le nageur (Pierre Assouline)

note: 5Le nageur Marie-Pierre - 31 mai 2023

J'ai lu un roman incroyable. Pierre Assouline est un biographe de talent. Par sa plume il est parvenu à m’intéresser au monde de la natation. Il n'est jamais dans le pathos. Il décrit des faits atroces sans chercher à faire pleurer et c'est justement cela, je pense, qui provoque l'émotion. J'ai découvert une face de l'Occupation que je n'avais jamais explorée : celle du sport, auquel le gouvernement de Vichy a accordé une grande importance.
Le récit des JO de 1936 est fascinant (y aller ou pas?). La description du milieu de la natation des années 30, en pleine mutation avec de grands champions et de nouvelles nages, est curieusement addictive.
Comme chaque biographie, le suspens est inexistant. Toute sa force réside dans la qualité de la narration. Pierre Assouline a, pour moi, réussi son pari. Ce court roman est dense en apprentissages et intense en émotion. Il est à lire, sans aucune réserve.

Lily (Rose Tremain)

note: 2Lily une histoire de vengeance Marie-Pierre - 21 avril 2023

Dès le début du roman nous savons que Lily a tué. Mais qui ? Le roman, organisé entre passé et présent, déroule le fil de la vie de Lily. Elle a passé ses six premières années choyée dans une famille d'accueil (crédibilité douteuse) avant d'être ramenée à l'orphelinat où une vie de misère et de maltraitance l'attend (déjà plus crédible). A dix-sept ans elle quitte ce lieu pour entrer au service d'une perruquière/prostituée de luxe qui la prendra sous son aile (????). Chaque dimanche, rongée par la culpabilité et la certitude d'être vouée à la pendaison, Lily se rend à l'église où elle croise un homme dont elle tombe amoureuse. Cet homme n'est autre que le policier qui l'a trouvée bébé, aujourd'hui devenu commissaire, et qui a toujours gardé un œil sur elle. S'ensuit une relation étrange, presque incestueuse finalement, qui aboutira par la confession de Lily, puis sa fuite.
J'ai trouvé ce roman peu en adéquation avec ce que l'on peut savoir de la vie des orphelins de Londres en 1850. La question en suspend, fil conducteur du récit (mais qui donc a-t-elle tué?) n'est pas suffisamment pressante pour avoir réussi à me tenir en haleine et le personnage de Lily, d'une fadeur diaphane, est d'un ennui absolu.
Dommage, encore une fois, qu'une quatrième de couverture soit plus intéressante que le récit en lui-même. Mais sans doute ai-je lu trop de polars scandinaves ?

Poids plume (Mick Kitson)

note: 1Poids Plume Marie-Pierre - 30 novembre 2022

Extrait de la quatrième de couverture : « À la fin du XIXème siècle, dans une Angleterre digne de Dickens et des Peaky Blinders, Annie Perry, une petite gitane abandonnée par sa famille, est élevée par un champion de boxe à mains nues, un géant aussi alcoolisé que tendre qui rêve d’ouvrir un pub. » Déjà, cette phrase improbable aurait dû me mettre la puce à l’oreille… Et, effectivement, les récit abracadabrantesque des scènes de pub, de grèves, de combats de boxe, de fêtes foraines et d’attaques de brigands de grand chemin (portant cape et masque) dignes des meilleurs films de cape et d’épée m’ont fait perdre tous repères historiques et ôter le peu de crédibilité que j’accordais déjà à ce roman. C’est dommage car la lecture du texte est fluide et de ce fait très rapide et agréable. Seulement je n’ai pas cru une seconde à ce que je lisais. Quand il choisit comme toile de fond l’Angleterre ouvrière du XIXème siècle, un auteur devrait, je pense, être plus exigeant quant à la véracité de ses propos. Tout faisait carton-pâte dans ce roman, à mon grand regret.

La leçon du mal (Yûsuke Kishi)

note: 5La leçon du mal Marie-Pierre - 25 octobre 2022

Quel dommage encore une fois que la quatrième de couverture soit trop bavarde ! On passe à côté de l'essentiel de ce livre : la découverte progressive et subtile de la monstruosité du personnage. C'est un roman fascinant qui tient en haleine du début à la fin. Netflix va forcément (devrait?) en faire quelque chose...

La gouvernante royale (Wendy Holden)

note: 3la gouvernante royale Marie-Pierre - 18 juillet 2022

En 1933, alors âgée de 22 ans, Marion Crawford devient la gouvernante des princesses Elizabeth et Margaret. Pendant dix-sept ans, elle est la confidente privilégiée des soeurs Windsor.
Cette jeune enseignante aux convictions féministes bien ancrées ne pensait rester qu'un mois au service de la famille royale, elle y restera jusqu'au mariage de la princesse Elisabeth. A travers ses yeux, nous assistons à tous les événements qui ont marqué l'Angleterre au début du XXème siècle : les morts royales, les couronnements et l'abdication, la guerre et les poussées socialistes d'un royaume qui se questionne sur l'utilité de sa monarchie. C'est l'histoire d'une femme qui compose sans cesse entre ses convictions et le poids de l'étiquette, qui fait tout pour que son élève royale comprenne le peuple qu'elle sera amenée à gouverner, aux dépends de sa vie personnelle.
J'ai beaucoup aimé ce livre qui prend place juste avant la fabuleuse série « The crown » et vient ainsi compléter le destin d'une reine qui a couvert le siècle.

Lovesong (JANE SANDERSON)

note: 1Lovesong Marie-Pierre - 23 juin 2022

Alison et Daniel étaient amoureux en 1978. La vie les a séparés. Un jour de 2012 Twitter les réunit à nouveau. Va s’ensuivre une correspondance sans autre mots que des liens de chansons jusqu’à ce que le désir de se retrouver soit le plus fort. Mais que faire lorsque chaque protagoniste a construit une vie de son côté ?
Un suspense insoutenable ?? Pas du tout !!! J’ai trouvé ce roman d’une banalité affligeante et la seule originalité (les échanges de chansons) n’est pas exploitée à sa juste valeur. On passe !

La supériorité du kangourou (Colin Thibert)

note: 3La supériorité du kangourou Marie-Pierre - 22 mai 2022

Quel dommage : tout est dit dans la quatrième de couverture. C'est donc un roman à lire sans surprise. On sait ce que l'on va y trouver. Je cherche encore le côté « délicieusement rétro des années 80 » que l'on m'a promis. Pour moi ce roman aurait pu se passer à n'importe quelle époque tellement les enjeux sont intemporels.
C'est un roman agréable à lire. Il y a un côté un peu voyeur à suivre ces couples qui vivent dans ces petites meulières qu'aujourd'hui plus personne ne peut se payer. Ces couples qui pourraient être les nôtres, donc forcément on s'identifie.

Maman pour le dîner (Shalom Auslander)

note: 3Maman pour le dîner Marie-Pierre - 26 avril 2022

Malgré toutes ses promesses, je pense n'avoir pas apprécié ce roman à sa juste valeur. Le contenu est loufoque, caustique, cru à l'extrême... tout ce que j'aime d'ordinaire retrouver dans un bouquin. Mais je n'ai pas réussi à décoller du premier degré de lecture. Je mettrais ça sur le timing : je n'ai pas eu ce livre entre les mains au bon moment, je n'étais pas disposée à en saisir toutes les subtilités et sa dimension psychanalytique (Manger sa mère bon sang!!!) et identitaire (Qui sommes-nous ? Sommes-nous condamnés à suivre les traditions et les injonctions des Anciens ? Qu'est-ce qui nous définit en tant que personne?)
Je me redonnerai un jour la possibilité de m'ouvrir à ces différents degrés de lecture car ce roman mérite vraiment toute notre attention.

Le' gang du biberon (Philippe Ségur)

note: 4le gang du biberon Marie-Pierre - 20 mars 2022

Que l'on se mette d'accord tout de suite : j'ai adoré ce roman. Mais cependant je vais pousser deux grands coups de gueule. Tout d'abord, ni le titre, ni le résumé de la quatrième de couverture ne reflètent le contenu de ce roman. Non, je n'ai pas lu une histoire de gamins insupportables et de parents au bord de la crise de nerfs. J'ai lu les très belles réflexions d'un père sur sa vie, ses pensées lorsqu'il observe sa femme et ses enfants, ses doutes quant à son avenir professionnel et le « à quoi bon » de la vie d'aujourd'hui. J'ai lu le récit d'une belle aventure familiale le temps d'une escapade de quelques jours qui sent bon les churros et la sangria et ça m'a fait beaucoup de bien.
Deuxième coup de gueule à l'intention de l'auteur : Non , monsieur Ségur. Vous ne pouvez pas emporter votre lecteur dans un état de bien-être total pendant 198 pages pour ensuite lui projeter votre fin à la figure. Non et non !
Donc, cher prochain lecteur, si vous voulez vivre comme moi un pur moment de joie simple, ne dépassez pas la page 198.

Ultramarins (Mariette Navarro)

note: 5Ultramarins Marie-Pierre - 17 février 2022

Un jour, une commandante de cargo jusqu'ici rigoureuse et perfectionniste à l'extrême, autorise l’inimaginable : stopper les machine du monstre marin et laisser l'équipage se baigner. De ce moment hors du temps va naître une faille, un glissement vers l'étrange. Ils étaient pourtant 20 au départ ? Alors d'où vient ce 21ème marin ? Et ce cargo qui ralentit en dépit de toute logique ? Il semble désormais n'en faire qu'à sa tête. Et d'où vient cette brume opaque en pleine mer des Caraïbes ? Le cargo veut ralentir. Ralentir le temps de réfléchir et de se souvenir.
C'est un roman très court, que j'ai lu en même pas deux heures. Le texte est très, très beau, plein de poésie. C'est mystérieux et délicat. Inutile d'attendre une réponse, il n'y en a pas. C'est une lecture pause, une lecture rêverie pour un jour de pluie.

Douce, douce vengeance (Jonas Jonasson)

note: 5Douce, douce vengeance Marie-Pierre - 10 décembre 2021

Quel lien pourrait-il y avoir entre un publicitaire norvégien blasé de sa propre réussite et un guerrier Massaï, homme médecine de profession ? Si Hitler n'avait pas de son temps condamné aux flammes de l'enfer l'art expressionniste, ces deux-là ne se seraient jamais rencontrés. Par chance et par le talent de l'auteur, la rencontre improbable et délicieuse de ces deux êtres que tout oppose m'a permis de passer de parfaits moments de lecture. C'est drôle, léger, attachant... scandinave ! A s'offrir parce qu'en ce moment toute joie se doit d'être saisie.

Oeuvre non trouvée

note: 5L'ultime festin Marie-Pierre - 10 décembre 2021

En choisissant ce livre je pensais savourer (le terme est choisi) une comédie burlesque et décalée, emballée en maximum une soirée ou deux... Eh bien que nenni ! C'est avec une grande surprise et un plaisir croissant que je me suis trouvée plongée au cœur d'un conte plein de philosophie et de physique quantique. Arriver à donner de la magie à l'histoire d'un type qui se fait un carpaccio de son propre mollet et s'ampute lui-même en vue de réaliser des saltimbocas de cuisse relève du génie pur ! Un délice !

Ne la quitte pas du regard (Claire Allan)

note: 1Ne la quitte pas du regard Marie-Pierre - 23 novembre 2021

J’ai lu ce roman en deux soirs. La quatrième de couverture était prometteuse mais le contenu m’a beaucoup déçue. Sans doute avais-je trop d’attentes… Tout est trop gros dans ce roman : les personnages, la situation, l’intrigue et le dénouement, si prévisible. Quelle déception !

Leur domaine (Jo Nesbo)

note: 5Leur domaine Marie-Pierre - 23 novembre 2021

C’est un roman très long, très dense dans lequel chaque mot a son importance. Petit à petit le récit entraîne le lecteur hors de la normalité. Petit à petit des révélations sur le passé surgissent, des morts sont expliquées, rendant tout retour à la normale impossible.
Le coeur de l’histoire est la relation entre les deux frères, celui qui est resté et celui qui est parti puis revenu en sauveur. Celui qui protégeait avec ses muscles et celui qui protégeait avec son intelligence. A quel moment l’amour inconditionnel que se porte deux frère tourne-t-il en rivalité puis en jalousie ? Protéger sa famille justifie-t-il de tout cacher et de s’affranchir de toute morale ?
Une ambiance glaciale plus vraie que nature sert de décors aux meurtres les plus sauvages qui sont introduits par l’auteur de manière perversement insidieuse, chaque fois avec un aplomb qui rend le lecteur presque complice, sinon compréhensif.
J’ai beaucoup aimé ce roman dont la lecture m’a cependant demandé beaucoup de temps et de concentration. Ce n’est qu’au fil de la lecture et des retours en arrière que se révèlent les non-dits et j’ai été portée par le récit qui démarre sous la forme d’une saga familiale classique pour finir dans l’horreur absolue.

Quatre heures, vingt-deux minutes et dix-huit secondes (Lionel Shriver)

note: 3Quatre heures, vingt-deux minutes et dix-huit secondes Marie-Pierre - 26 octobre 2021

Que faire quand son compagnon de toujours décide, un beau matin, de se lancer à fond dans une activité que vous avez-vous-même pratiqué des années dans l’indifférence générale ? Et ce, pile au moment où vous êtes dans l’incapacité physique de poursuivre ? Que ledit compagnon de toujours attend de vous enthousiasme et support inconditionnel, alors que les seuls sentiments que vous ressentez sont incompréhension et abandon ? Et que dire de la présence aux côté du néo-sportif d’une bimbo aux pectoraux aussi plats que son cerveau ?
Certaines auraient ri, d’autres fait leurs valises. Serenata observe, se tait, se recroqueville sur sa propre douleur physique. Mais combien de temps peut-on tenir quand le ciment de la complicité n’existe plus ?
J’ai beaucoup aimé ce roman au rythme rapide et aux phrases acides. Mais tout tourne autour de la question posée par l’auteur : finalement, qu’aime-t-on le plus, la personne ou les habitudes ? La question a fait débat dans mon couple, à votre tour !

Où vivaient les gens heureux (Joyce Maynard)

note: 5Où vivaient les gens heureux Marie-Pierre - 14 octobre 2021

J’ai lu ce livre avec un curseur dans ma tête : celui de ma propre « maternitude », ma relation personnelle à la maternité.Chaque chapitre impose une introspection, un questionnement, une comparaison. Ce roman magnifique est une occasion pour toute épouse, toute mère de se demander ce qu’elle, elle aurait fait, accepté ou refusé.
Une thérapie qui n’en a pas l’air….On se laisse emporter par la fantaisie et la fougue des sentiments qui sont décrits. Un livre à relire et à offrir.

Les Déracinés n° 1
Les déracinés (Catherine Bardon)

note: 4Les déracinés Marie-Pierre - 27 septembre 2021

Autriche, 1931. Lors d'une soirée où se réunissent artistes et intellectuels viennois, Wilhelm, jeune journaliste de 25 ans, a le coup de foudre pour Almah. Mais très vite la montée de l'antisémitisme vient assombrir leur histoire d'amour. Malgré un quotidien de plus en plus menaçant, le jeune couple attend 1939 pour se résoudre à l'exil. Un nouvel espoir avant la désillusion : ils seront arrêtés en Suisse. Consignés dans un camp de réfugiés, ils n'ont qu'un seul choix : faire partie des 100 000 Juifs attendus en République dominicaine après l'accord passé par le dictateur local Trujillo avec les autorités américaines. Loin des richesses de l'Autriche, la jungle sauvage et brûlante devient le décor de leur nouvelle vie.

Nouveau roman sur la seconde guerre mondiale… on se dit que tout a été dit et pourtant…… Encore une fois la lectrice que je suis s’est agacée à voix haute des hésitations des personnages à tout quitter, de leur obstination à ne pas vouloir voir ce qui se passe autour d’eux !
Personnellement j’ignorais tout de l’exil des juifs autrichiens en République Dominicaine, organisé à la demande du dictateur de l’époque dans le but inavoué de « blanchir » sa population.
C’est donc un roman que je qualifierais d’enrichissant que j’ai pu lire cet été. Lecture rapide et agréable, la narration alterne entre récit et extrait de journaux intimes.
Je regrette néanmoins le côté « liste » des événements qui se succèdent. J’ai parfois eu l’impression de lire un article ou un documentaire plutôt qu’un roman et il m’a manqué un peu de sentiments, voire carrément de mélo dans ce livre.

La Saga Valeria n° 3
Les Hauts et les bas de Valeria (Elisabet Benavent)

note: 1Les hauts et les bas de Valéria Marie-Pierre - 13 décembre 2019

Nadine nous avait annoncé à la fin d’une séance du club : « Les filles, j’ai une mission pour vous : vous allez lire de la chick litt  érotique et vous me direz ce que vous en pensez ! ».
Bon. Ok. Moi, la chick litt, j’aime bien ( Sophie Kinsella a été l’idole de ma trentaine) et si ça peut être à la fois drôle et émoustillant, je suis preneuse.
Sauf que ce n’est ni drôle, ni émoustillant ! La trame narrative est d’une banalité à pleurer (un groupe de trentenaire faussement libérées qui en fait ne pensent qu’à se marier ! ), quant à l’érotisme, je ne l’ai pas trouvé.
Copie à revoir !

Les testaments (Margaret Atwood)

note: 2Les testaments Marie-Pierre - 13 décembre 2019

Une très très grosse déception à la lecture de cette suite. Je n’ai pas retrouvé l’écriture austère et l’angoisse froide qui m’avaient tenue en haleine pendant ma lecture du premier volume et que la série a su si bien mettre en image. J’ai trouvé l’intrigue fade, voire bâclée. C’est bien dommage…

Mon année de repos et de détente (Ottessa Moshfegh)

note: 1mon année de repos et de détente Marie-Pierre - 13 novembre 2019


Notre héroïne n'a pas de nom.Elle est jeune, riche et traîne derrière elle un bon nombre de casseroles familiales. Un beau jour, elle décide de dormir. Certains partent faire le tour du monde pour changer de vie. Elle, elle dort.
Elle prend des cachets et dort.
Se réveille, se traîne faire renouveler son ordonnance chez sa psy cinglée et re-dort.
Ses quelques heures de lucidité se passent à s'abrutir devant des films des année 90.
Ma patience n'a pas résisté. Dans l'incapacité de me projeter ou d'éprouver la moindre émotion vis à vis de ce fantôme ambulant (autre que l'envie de lui coller une bonne paire de gifles), j'ai refermé le livre avant la moitié.

Ceux qu'on aime (Victoria Hislop)

note: 4Ceux qu'on aime Marie-Pierre - 13 novembre 2019

Ce mois-ci, au club, j’ai choisi un roman de type saga familiale à la quatrième de couverture des plus classique.
Le décors est planté en Grèce, du milieu des années 30 à nos jours. Nous suivons Thémis, de ses 10 ans jusqu’à sa vieillesse. A travers elle, c’est toute l’histoire de la Grèce du 20ème siècle qui prend vie. J’ai trouvé le fond historique passionnant car totalement inconnu. L’intrigue est prenante, les personnages plus que crédibles. Bref, Victoria Hislop « fait le job » comme on dit. Un bon roman que j’ai lu quasiment sans le poser, comme souvent aux Escales.

Le coeur de l'Angleterre (Jonathan Coe)

note: 4Le coeur de l'Angleterre Marie-Pierre - 9 octobre 2019

Le coeur de l’Angleterre est le troisième volume de la saga familiale débutée par Bienvenue au club et Le Cercle Fermé.
Il n’est en rien indispensable d’avoir lu les premiers volumes pour comprendre et apprécier cette suite qui nous fait traverser l’histoire politique de l’Angleterre des années 2010. Le lecteur retrouve (ou rencontre) Benjamin Trotter, sa sœur Lois, Sophie, la fille de celle-ci et Colin, le patriarche. Cette famille va vivre au rythme des émeutes de 2011, des JO de 2012 et de la campagne fiévreuse du Brexit. Benjamin se réfugie dans un passé nostalgique en écrivant un livre qui à son grand étonnement, connaîtra un petit succès. Lois est toujours victime du stress post-traumatique qui la hante depuis que l’amour de sa vie a péri dans un attentat dans les années 80. Colin, récemment veuf, se laisse happer par les sirènes du « Leave » tandis que Sophie et son mari, comme paraît-il des milliers de couples anglais, voient le Brexit s’immiscer sous leur couette et détruire leur couple.
Le roman permet d’aborder des questions de société d’aujourd’hui : le nationalisme, le politiquement correct, les problèmes de l’immigration l’identité et, bien sûr... le temps qui passe. C’est très intéressant pour la française que je suis de constater à quel point la question du Brexit est source de division et de conflits au sein de la société anglaise et même des familles. Un peu l’équivalent de notre Affaire Dreyfus en somme...
C’est un très bon roman, si dense toutefois, qu’il ne faut en sauter aucune ligne.
Je vais de ce pas me lancer dans les premiers volumes.

Comme une gazelle apprivoisée (Barbara Pym)

note: 4Comme une gazelle apprivoisée Marie-Pierre - 15 juillet 2019

Les années 50, quelque part dans la campagne anglaise… Un petit village, son presbytère et surtout... son clergé ! Deux sœurs, Belinda et Harriet, vivent au rythme de leur paroisse, de leur potager et de leurs tracas domestiques. Harriet voue un culte sans borne aux jeunes vicaires qui se succèdent dans son salon et les abreuve de thé et de chaussettes tricotées main. Belinda quant à elle aime en secret l’archidiacre qui, dans sa jeunesse lui en a préféré une autre.
Les messes, les fêtes de villages, les réunions de bienfaisances se succèdent jusqu’à la fin du roman que l’on lit d’une traite avant de le refermer et de réaliser... qu’il ne s’est absolument rien passé !!!
Quel talent !
C’est léger, bourré d’humour, totalement désuet et vintage.
J’ai adoré !

La vie en rose (Marin Ledun)

note: 1La vie en rose Marie-Pierre - 19 juin 2019

Rose a une vingtaine d'années. Elle vit à Tournon en compagnie de sa nombreuse famille aux membres tous plus hauts en couleurs les uns que les autres. Pendant quelques semaines elle se trouve promue chef de famille pendant que ses parents partent faire le tour de la Polynésie. C'est pendant cette brève période qu'elle va se découvrir enceinte et qu'une vague de meurtres va sévir parmi les élèves du lycée de la ville. Parce qu'intimement liée à l'inspecteur de police chargé de l'enquête, Rose va se trouver au premier plan et mener sa propre enquête, entre deux nausées matinales.
L'auteur adopte un style d'écriture très enlevé, où l'humour et le second degré finissent par prendre le premier plan au détriment de l'intrigue proprement dite. Il en résulte une lecture finalement épuisante, dans laquelle on se perd dans les jeux de mots et les comparaisons humoristiques. Ce n'est qu'à la fin que je me suis souvenue qu'on cherchait un meurtrier !
Un roman clairement pas fait pour moi.

Le chien de madame Halberstadt (Stéphane Carlier)

note: 5Le chien de Madame Halberstadt Marie-Pierre - 29 mai 2019

Baptiste, sur le papier, n'a vraiment rien pour faire envie. Auteur raté, récemment largué pour un autre, il passe ses journées dans son studio étriqué à suivre le progression des non-ventes de son roman sur Amazon, et ses soirées caché dans sa voiture à espionner la nouvelle vie de son ex-compagne.
Un jour, sa voisine lui confie la garde de son chien. D'abord contraint et peu enthousiaste, Baptiste voit peu à peu sa vie se métamorphoser. Et si ce chien malodorant avait des pouvoirs magiques ?
Un petit roman délicieux lu en deux heures.
A lire pour se sentir bien !

A la recherche d'Alice Love (Liane Moriarty)

note: 3A la recherche d'Alice Love Marie-Pierre - 2 avril 2019

Un beau matin, lors d’un banal cours de step, Alice fait une chute et, après une brève perte de connaissance, se relève avec une belle bosse sur le crâne. Ses premières préoccupations se portent immédiatement vers ce bébé qu’elle attend, puis vers son mari, qu’elle souhaite prévenir au plus vite. Son entourage la dévisage, incrédule : pas de bébé en vue et encore moins de mari aimant. Et pour cause : nous sommes en 2008, alors qu’Alice vient de refaire surface, convaincue d’être en 1998, jeune mariée enceinte de son premier enfant. Elle découvre peu à peu son nouveau quotidien, à des années lumières du sien dix ans auparavant. Elle a à présent trois enfants, elle est en plein divorce, ses relations avec sa sœur bien-aimée sont tendues et elle s’est métamorphosée en jeune femme hyperactive, partageant ses journées entre la salle de sport et la présidence de l’association des parents d’élèves qu’elle gère d’une main de fer. Convaincue que ce présent n’est pas celui qui aurait dû être, Alice va tenter de recoller les morceaux.
J’ai lu ce roman très rapidement. Il est agréable à lire et cette enquête en direction du passé est plutôt bien menée même si elle n’apporte au final aucun rebondissement ni surprise.
L’intérêt de ce roman tient peut-être dans l’opportunité qu’il nos offre de nous pencher sur notre propre vie, et nous demander si nous en avons fait ce que nous en espérions lorsque nous avions 20 ou 30 ans.

La goûteuse d'Hitler (Rosella Postorino)

note: 4La goûteuse d'Hitler Marie-Pierre - 26 février 2019

En 1943, Rosa a 26 ans lorsqu’elle quitte Berlin pour attendre chez ses beaux-parents le retour de son mari parti combattre sur le front russe. Pas loin de là, Hitler, réfugié dans un bunker surnommé « La tanière du Loup », vit dans la terreur d’être empoisonné. Afin d’éviter cela, il fait recruter par les SS dix jeunes femmes des villages alentours. Rosa fait partie de ces « élues » qui, en échange de 300 marks par mois, sont conduites deux fois par jour dans une salle afin de goûter avant le Führer l’ensemble des plats qui lui seront servis une heure plus tard. Elles doivent ensuite rester enfermées une heure après chaque repas dans l’attente d’une éventuelle issue funeste.
Etrange paradoxe pour Rosa qui veut plus que tout survivre à la guerre afin de fonder une famille. Elle peut à présent manger plus qu’à sa faim des mets délicieux alors que le reste de la population souffre du rationnement, tout en sachant que chaque bouchée peut causer sa mort.
Dans cette salle à l’ambiance étouffante de peur où les jeunes femmes doivent rester cloîtrées une heures après chaque repas, des liens vont se nouer. Elles s’observent, se jugent, se jalousent… essayent tant bien que mal de trouver du sens à cette expérience traumatisante.
Ce roman est inspiré de l’histoire vraie de Margot Wölk et du récit qu’elle fit à 96 ans de son expérience de goûteuse d’Hitler.
C’est un très bon roman, aux personnages attachants, que j’ai eu beaucoup de plaisir à lire. Il est toujours très agréable de passer par la petite histoire afin de mieux comprendre la grande.

La Papeterie Tsubaki (Ito OGAWA)

note: 4La papeterie Tsubaki Marie-Pierre - 4 novembre 2018

Hatoko, jeune japonaise de 25 ans, est revenue à Kamakura tenir la papeterie de sa grand-mère , qui était également écrivain public. La jeune fille va reprendre le flambeau et tisser des liens avec ses clients aux demandes surprenantes, tout en en apprenant un peu plus sur son passé et celui de sa grand-mère.
Si l'histoire en elle-même est sans surprise voire un peu mièvre, j'ai cependant beaucoup aimé ce livre. Le récit est plein de délicatesse et j'ai appris énormément de choses sur l'art très codifié de la calligraphie et de la correspondance japonaise.

Manuel de survie à l'usage des jeunes filles (Mick Kitson)

note: 5Manuel de survie à l'usage des jeunes filles Marie-Pierre - 4 novembre 2018

Sal et sa petite soeur Peppa ont fui un quotidien sordide et se sont réfugiées dans les montagnes écossaises. Grâce à une préparation minutieuse, protégées par une nature à la fois sauvage et accueillante, elles chassent, pêchent, survivent ensemble loin de tout.
Ce roman est une merveille, un véritable bijou de tendresse, indubitablement mon coup de coeur de cette année qui pourtant ne fait que commencer.

Oeuvre non trouvée

note: 5la petite gauloise Marie-Pierre - 31 octobre 2018

Coup de foudre absolu ! Roman bien trop court à mon goût.

Un couple de singes (Michel Douard)

note: 4Un couple de singes Marie-Pierre - 31 octobre 2018

Malgré un décor sinistre et des scènes de shoot à n'en plus finir, j'ai beaucoup aimé ce roman plein de tendresse.

Les bracassées (Marie-Sabine Roger)

note: 2Les bracassées Marie-Pierre - 31 octobre 2018

C'est l'histoire d'une rencontre, celle d'une vieille dame obèse et agoraphobe avec une jeune fille atteinte du syndrome Gilles de la Tourette. Les premières pages s'enchaînent. C'est confortable, c'est familier...
Ok stop ! J'ai compris. Je suis en fait en train de lire quelque chose qui s'inspire fort d'Anna Gavalda. Et ça, j'ai déjà lu. Alors dans la mesure où sur ma table de chevet m'attendaient d'autres lectures, je n'ai pas poursuivi plus loin que quelques chapitres ce roman certes d'apparence sympathique mais qui ne répondait pas à mes attentes littéraires du moment.

La promesse (Tony Cavanaugh)

note: 3La promesse Marie-Pierre - 27 juin 2018

Darian Richards, ex-flic de Melbourne a quitté son ancienne vie pour se mettre au vert loin des villes.Il ne supporte plus les souffrances des familles endeuillées auxquelles il ne peut apporter aucune réponse ou réconfort. Il est cette fois bien décidé à vivre tranquille. Hélas, depuis quelques mois dans sa région d'adoption, des jeunes filles disparaissent et la police locale ne met guère d'énergie à élucider cette épidémie qu'elle met sur le compte de fugues. Malgré la promesse qu'il s'est faite, Darian enquête. Et de manière bien peu protocolaire.

J'ai apprécié ce roman. L'intrigue est bien ficelée et on se laisse happer par la noirceur et la complexité du personnage de Darian. Un seul bémol cependant : un tueur en série un peu caricatural, sans réelle profondeur, aux motivations floues... Cela empêche le lecteur de s'immerger totalement dans le roman.

Tout sur mon chien (Alejandro Palomas)

note: 5Tout sur mon chien Marie-Pierre - 30 mai 2018

J'ai retrouvé avec grand plaisir toute la famille de La Mère, premier volume de cette trilogie espagnole dont la traduction du troisième opus est semble-t-il à venir.
Cette fois-ci, c'est dans un bar de Madrid tenue par une serveuse pittoresque, tard le soir, que va se dérouler ce huis clos familial. Amélia, la mère, retrouve par hasard son fils Fer alors que celui-ci attend désespérément un coup de fil qui tarde à venir.Elle soupçonne le non-dit, elle s'incruste... Ils sont bientôt rejoints par les deux soeurs, Emma et Sylvia. Cette nuit blanche, passée ensemble à attendre dans l'angoisse, va être une fois de plus propice aux souvenirs et aux révélations. Le tout dans une ambiance parfois cocasse mais toujours tendre.
Un vrai régal !!!

Débâcle (Lize Spit)

note: 5La Débâcle Marie-Pierre - 25 mars 2018

Un roman qui jongle entre trois moments forts de la vie d'Eva :
Fin 2001 : un accident, la genèse du drame...
Eté 2002 : un jeu d'ados qui tourne mal
Aujourd'hui : Eva revient sur les lieux de son enfance.
De chapitre en chapitre, le lecteur avance, glane des indices, progresse dans une ambiance de plus en plus glauque et malsaine.
Et le lecteur adore !
Un très bon roman.

Les Cendres d'Angela (Frank McCourt)

note: 5Les cendres d'Angela Marie-Pierre - 23 février 2018

Franck McCourt raconte son enfance dans l'Irlande des années 30 et 40. Une enfance faite de misère et de crasse parmi ses frères et ses parents, la mère obsédée par la cigarette et le père qui boit ses allocations chômages à peine celles-ci en poche ("la Pinte" est à elle seule un personnage du roman). C'est émouvant, jamais geignard et curieusement très drôle. J'ai eu l'impression de lire Le Petit Nicolas "version vraie".
J'ai passé un très bon moment.

Les invisibles (Roy Jacobsen)

note: 4Les invisibles Marie-Pierre - 17 janvier 2018

Un roman qui sent les algues, le sel et le froid. Il ne se passe rien, le temps passe, Ingrid grandit et parcourt son île avec son père. Les chapitres s'enchaînent au rythme de petits faits à la fois insignifiants et magiques. Je suis très étonnée d'avoir aimé ce livre, c'est une très belle surprise.

Oeuvre non trouvée

note: 1La sorcière Marie-Pierre - 17 janvier 2018

J'ai beaucoup aimé les premiers opus de Camilla Lackberg, voilà pourquoi j'attends toujours avec impatience la sortie d'un nouvel épisode. Cependant, depuis quelques temps l'impatience s'est amoindrie et je crois que ce énième volet des enquêtes d'Erica sonnera le glas de mon aventure scandinave.Les ressorts littéraires sont toujours les même : une enquête sur un meurtre qui puise ses racines dans le passé. Les deux enquêtes s'entremêlent jusqu'au dénouement final qui met en évidence l'incompétence des policiers de l'époque !
Cette régularité devient lassante pour le lecteur et sans doute pour Camilla Lackberg elle-même puis que cette fois-ci ce ne sont pas deux histoires enchevêtrées qu'elle propose à son lecteur fatigué, mais trois ! Nous avons droit à un obscur récit se déroulant au 16ème siècle en pleine chasse aux sorcière ! Et ce qui est fait de cette histoire est d'un ridicule absolu.
Je crois qu'il est temps pour moi de dire adieu au village de Fjallbacka. Il s'y passe des choses trop invraissemblables, même pour la lectrice bon public que je suis.

Comme un ruban de soie rouge (Cecily Wong)

note: 2Comme un ruban de soie rouge Marie-Pierre - 23 août 2017

Une chinoiserie sans prétention sur fond de Pearl Harbor et secrets de famille. Rien de neuf mais pas désagréable. MP

Sous la même étoile (Dorit Rabinyan)

note: 3Sous la même étoile Marie-Pierre - 26 avril 2017

New-York hiver 2003. Il s'appelle Hilmi, elle s'appelle Liat. Il est Palestinien, elle est Israélienne. Durant l'un des hivers les plus froids que la ville ait connu, ils vont vivre un amour passionné dont la date d'expiration est déjà connue puisque Liat doit rentrer à Tel Aviv au mois de mai. Lovés dans l'atelier d'Hilmi, artiste peintre, ils décident d'ignorer les différences, leur histoire familiale et la réticence de leurs proches pour se consacrer exclusivement à leur parenthèse amoureuse. A la lecture de la quatrième de couverture, je m'étais préparée à une lecture ayant pour toile de fond le programme d'histoire de ma lointaine Terminale. Donc : "Que Sais-je ? Le conflit Israélo-palestinien", atlas, google translation... j'étais parée pour une lecture que j'imaginais ardue, truffée de débats politiques et pleine de références historiques faisant vaguement écho dans les tréfonds de ma mémoire. Et finalement non. Le roman est tellement bien écrit (et traduit) que l'oeil glisse sur les dates et les lieux sans s'y arrêter pour se concentrer uniquement sur cette histoire d'amour impossible,bien comme on les aime. Même si l'on devine au fil des pages que de happy end il ne sera pas question, on se surprend à y croire et espérer. Un très beau roman plein d'émotion. A lire au coin du feu. MP

La Religion (Tim Willocks)

note: 5La Religion Marie-Pierre - 28 février 2017

A ma plus grande stupéfaction (moi qui suis très fleur bleue, chick litt et autres légèretés), j'ai été envoûtée. Certes, beaucoup de sang et d'excréments mais tellement bien emballés dans une narration captivante que , ma fois, tout passe très bien.Tout y est : l'action, les sentiments, l'or, l'opium, l'Inquisition... trois soirées parfaites ! MP

Les mille talents d'Eurídice Gusmão (Martha Batalha)

note: 5Les mille talents d'Euridice Gusmao Marie-Pierre - 10 février 2017

Le Rio des années 50. Une vie de quartier. des personnages truculents à la généalogie torturée. Un régal !

Mélodie de Vienne (Ernst Lothar)

note: 3Mélodie de Vienne Marie-Pierre - 4 janvier 2017

Une grande saga familiale viennoise, du drame de Mayerling à la veille de la seconde guerre mondiale.Le résultat ne s'est pas montré à la hauteur de mes espérances. Les membres de cette famille sont trop antipathiques pour pouvoir s'attacher à eux ou s'émouvoir des drames qui jonchent leur vie. Il manque également des repères historiques et des dates qui permettraient une lecture et une compréhension plus aisée. Tout le monde n'est pas un familier de l'histoire autrichienne...

Une famille trop parfaite (Rachel Abbott)

note: 2Une famille trop parfaite Marie-Pierre - 2 janvier 2017

Olivia Brook et ses trois enfants se sont volatilisés dans des circonstances bien mystérieuses... La police intervient rapidement pour réaliser très vite que ce n'est pas la première fois que le nom d'Olivia apparaît mêlé à des disparitions. C'est même la troisième fois ! Trop pour ne pas être suspect, et trop pour le lecteur qui n'en demandait pas tant. Car malgré un fil rouge séduisant, l'"effet thriller" n'opère pas. Une intrigue cousue de fils blancs, des personnages à la psychologie grossière, des événements qui se succèdent sans enchaînement logique... Il manque à ce roman les cent pages qui auraient permis au lecteur de se perdre dans l'histoire et le suspens.

La montagne rouge (Olivier Truc)

note: 3La montagne rouge Marie-Pierre - 20 novembre 2016

Au sud de la Laponie, la lutte pour l'usage de la terre entre éleveurs de rennes et forestiers est acharnée. Qui parmi leurs ancêtres ont les premiers occupé ce sol hostile et ont par conséquent le droit naturel d'utiliser le sol ? C'est à la justice de trancher et depuis des années les procès s'enchaînent faute de preuve matérielles. C'est donc dans un climat tendu qu'un jour un squelette est découvert. Qui est-il ? Et surtout, depuis combien de temps est-il là? Quel âge a-t-il ? Car il pourrait s'agir du chaînon manquant... Autour de cette découverte et d'une enquête menée par deux représentants de la police des rennes, le lecteur est emporté (noyé ?)dans une multitude d'informations scientifiques et archéologiques en passant par les heures les plus sombres de l'ethnologie. Un bon roman mais qui, par la multitude de détails scientifiques vraiment captivants, nous font perdre le fil de l'intrigue qui en devient presque accessoire.Mais peut-être était-ce là le but ? Un roman à lire avec Google à proximité.

Belgravia (Julian Fellowes)

note: 3Belgravia Marie-Pierre - 25 octobre 2016

Bruxelles, 1815, veille de la bataille de Waterloo. Sophia Trenchard, fille de l'intendant des armées de Wellington, fait la rencontre d'un jeune aristocrate anglais, héritier d'un titre illustre.La mort du jeune homme sur le champ de bataille met fin à l'idylle. C'est 25 ans plus tard, à Londres, que le passé resurgit. Les Trenchard, devenus de nouveaux riches issus de l'industrialisation galopante, tentent à grand peine de se faire une place au sein de l'aristocratie fort accrochée à ses privilèges. Il serait fort malvenu qu'un scandale éclabousse leur réputation déjà fragile. Un roman délicieux fait d'histoires d'amours contrariées et de lutte des classes farouches. Malgré une intrigue cousue de fils blancs, on se laisse emporter dans les salons et les cuisines des beaux quartiers londoniens.Pour tous les fans de "Downtown Abbey", à savourer avec une tasse de thé au coin du feu.

Vous prendrez bien un dessert ? (Thierry Montoriol)

note: 1Vous prendrez bien du dessert Marie-Pierre - 8 juin 2016

Lecture de la quatrième de couverture... Miam ! Youpi ! Les récits de repas de famille qui partent en vrille, on adore ça. On commence, on avance... et puis rien.Rien que de très prévisible, pas de quoi écrire un bouquin, même très court.Personnages inconsistants, dénouement totalement inintéressant. A refermer et vite passer à autre chose.

Oeuvre non trouvée

note: 2L'enfant du lac Marie-Pierre - 8 juin 2016

Choisir sur un rayon de bibliothèque le nouveau roman de Kate Morton, c'est comme acheter un nouveau t.shirt blanc : le plaisir de la nouveauté, sans surprise et sans risque. C'est l'assurance d'une lecture confortable et rassurante.L'ambiance est familière, les personnages féminins ont toujours la même complexité peu angoissante et le dénouement laisse toujours une impression de devoir de mémoire accompli. L'héroïne du temps présent permet aux fantôme du passé de reposer en paix. Sauf que cette fois-ci, les ingrédients ont beau être réunis, la mayonnaise ne prend pas.Le t.shirt blanc godaille de partout. Les personnages principaux sont victimes d'une telle accumulation abracadabrante de casseroles qu'il faudrait plusieurs thérapeutes à plein temps pour en venir à bout. L'intrigue chemine, rythmée par l'intervention et l'aide fort opportune de personnages dont la mémoire n'a pas flanché, même 70 ans plus tard. Le dénouement est pitoyable, preuve manifeste que Kate ne savait plus comment sortir de son bourbier romanesque. Une question prédomine en fermant le roman : "Elle se fiche de nous ou quoi ???"

Quoi qu'il arrive (Laura Barnett)

note: 4Quoi qu'il arrive Marie-Pierre - 25 mai 2016

L'histoire commence à Cambridge en 1958. Eva traverse le campus en vélo. Elle a rendez-vous avec son petit ami. Soudain, c'est la chute. Jim, qui passait par là, assiste à l'incident. Ce fait banal est le point de départ de trois histoires différentes que le lecteur suit en parallèle. Quelle que soit le chemin que prendra leur vie, les destinées de Jim et Eva seront nouées jusqu'à la fin. C'est un roman que l'on choisit lorsque l'on sait qu'on pourra le lire d'une traite. En effet on se perd vite entre les trois versions et il est impossible de lire d'abord la version 1, puis la 2...car la lecture perdrait tout intérêt. A emporter en vacances donc...

Mrs. Bridge (Evan S. Connell)

note: 5Mrs Bridge Marie-Pierre - 8 mai 2016

Etats-Unis, années 30. Mrs Bride, épouse et mère de famille, s'ennuie.Elle n'a pour seule occupation que la contemplation des événements qui se déroulent sans qu'elle ne semble avoir sur eux la moindre emprise.Sans cesse indécise sur la conduite à tenir,paralysée par l'hésitation, sa vie se déroule sans elle, sans lui laisser ni le temps ni l'occasion d'intervenir. Telle est la vie de Mrs Bridge : une succession d'occasions ratées, de conversations rejouées à posteriori. Un personnage si flou, si passif ne mérite à première vue que notre agacement, voire notre mépris. Et pourtant... Quelques décénnies plus tôt, cette femme n'aurait-elle pas été...nous ?

Le bleu entre le ciel et la mer (Susan J. Abulhawa)

note: 3le bleu entre le ciel et la mer Marie-Pierre - 8 mars 2016

Un roman très émouvant sur la vie à Gaza de 1947 à nos jours à travers le regard de trois générations.il y a ceux qui sont restés, ceux qui sont partis, ceux qui reviennent. Un récit où la réalité historique se teinte de fantastique et de merveilleux.

Le secret du docteur Favre (Pierre Petit)

note: 1Le secret du docteur Favre Marie-Pierre - 27 janvier 2016

La campagne profonde des années 30, un infanticide, un médecin tiraillé entre conscience et secret professionnel... Un roman à la quatrième de couverture alléchante mais qui hélas ne tient pas ses promesses. Dommage que l'auteur ait cédé à la facilité de mettre en scène "l'enfant-détective qui damne le pion aux adultes". Le procédé est éculé et l'intrigue au départ pleine de saveur perd tout intérêt.

Oeuvre non trouvée

note: 4L'homme au complet gris Marie-Pierre - 23 décembre 2015

J'ai adoré ce livre qui pose des problématiques très/encore actuelles. L'ambiance du roman est incroyablement "confortable" et rassurante. Dans ce décors des années 50 on imagine qu'il ne peut rien arriver de mal. Les lieux, les personnages, les objets sont familiers, on les a vu dans des films, sur de vieilles photos ou des affiches du salon des arts ménagers. Bref, un très bon roman à lire sous un gros plaid avec un thé.

Promesses aveugles (Audrey Magee)

note: 3Promesses aveugles Marie-Pierre - 4 novembre 2015

Pendant la seconde guerre mondiale, Peter, simple soldat allemand, épouse Katharina alors qu'ils ne se sont jamais vus. Lui gagne dix jours de permission loin du front russe. Elle l'assurance de recevoir rapidement une pension de veuve qui l'aiderait à quitter le foyer familial. Ils se marient, se plaisent contre toute attente et ont un enfant. A la fin de la permission de Peter, celui-ci repart pour l'enfer russe et Stalingrad avec pour unique obsession de retrouver rapidement sa femme et ce fils q'il n'a jamais vu. Katharina l'attend fidèlement à Berlin tout en profitant de la vie de plus en plus confortable que lui offrent les relations hauts placées de son frère, petit sous-fifre nazi. Un roman sur la guerre "côté allemands" très intéressant mais qui, par son style très descriptif et froid, laisse peu d'occasion au lecteur d'éprouver de l'émotion, que ce soit empathie ou répulsion. C'est dommage...

Amelia (Kimberly McCreight)

note: 4Amélia Marie-Pierre - 27 octobre 2015

Quand on a la chance d'être la mère d'une élève brillante et sans histoire, on se dit que rien ne peut arriver. Faux ! Kate en fait la douloureuse expérience quand un beau jour sa fille Amélia est retrouvée morte, victime d'une chute du toit de son lycée. Suicide, conclut l'enquête rondement menée.Un sms anonyme plus tard, le doute s'installe dans l'esprit de Kate. La voici plongée dans la vie intime de sa fille, à travers ses mails, ses sms, les réseaux sociaux. Une descente aux enfers... Un bon roman, qui se lit avec plaisir. A déconseiller toutefois aux mère d'adolescentes, car après avoir refermé le livre, la tentation est grande d'expédier sa fille au sommet du donjon d'un couvent Suisse.

Quarante tentatives pour trouver l'homme de sa vie (Rachel Corenblit)

note: 2quarante tentatives pour trouver l'homme de sa vie Marie-Pierre - 29 juillet 2015

Il faudrait bien plus que quarante tentatives à cette jeune femme fort antipathique pour trouver l'homme de sa vie. Ses exigences, son ironie dévastatrice et son caractère peu avenant conduisent chaque nouvelle opportunité droit à l'échec. Malgré un manque déconcertant d'empathie pour cette héroïne, j'ai trouvé le roman très agréable à lire, bien rythmé (un chapitre = une tentative), parfois très drôle et finalement le suspens (mais va-t-elle y arriver oui ou non ?)m'a tenu en haleine jusqu'à la fin, un peu nébuleuse à mon goût.

Le bonheur national brut (François Roux)

note: 4Le bonheur national brut Marie-Pierre - 12 novembre 2014

Un roman d'amitié qui s'articule autour de élections : l'élection de François Mittérand et celle de François Hollande. Des années 80, période de construction personnelle et professionnelle, aux années 2010, années d'accomplissement, trente années vont s'écouler, pendant lesquelles les quatre personnages principaux vont se chercher, vieillir et enfin, parvenus à mi-chemin de leur existence, s'observer, s'analyser et faire leur bilan personnel. Un très bon roman, qui se lit d'une traite avec, de temps en temps, une pause : "Ah oui ! Je me souviens !"

Oeuvre non trouvée

note: 4les invasions quotidiennes Marie-Pierre - 29 avril 2014

Un roman très drôle et très bien écrit sur la vie d'une femme séparée. Très loin des clichés de la "chick lit", l'auteur sait rendre son personnage crédible et attachant. Ex-mari, enfants, famille, amies et travail...Chacune d'entre-nous s'y reconnaîtra !

Oeuvre non trouvée

note: 4L'incroyable histoire de Wheeler Burden Marie-Pierre - 7 mars 2014

Un roman passionnant, qui se lit d'une traite, porté par un personnage très attachant. Il ne faut cependant pas s'attendre à un incroyable suspense : notre héros fera, à l'occasion de ce voyage dans le temps, des rencontres trop prévisibles, et les découvertes qu'il fera sur son passé ou celui de sa famille sont sans surprise (car peut-être fort bien amenées ?). Néanmoins, toute l'histoire se déroule dans un décor minutieusement décrit et, de Boston à Vienne, le lecteur se laisse emporter d'une époque à une autre sans se lasser, ni se perdre le moins du monde.

La servante du Seigneur (Jean-Louis Fournier)

note: 0La servante du seigneur Marie-Pierre - 27 novembre 2013

Pour les amateurs de grands déballages familiaux. Mais moi, dans cette histoire, je suis du côté de la fille !Qu'il la laisse donc vivre !

Une famille heureuse (Elizabeth Crane)

note: 1une famille heureuse Marie-Pierre - 30 octobre 2013

Un titre accrocheur et une quatrième de couverture alléchante. A la fin de la lecture, juste une impression de malaise indéfinissable...

Esprit d'hiver (Laura Kasischke)

note: 4esprit d'hiver Marie-Pierre - 30 octobre 2013

Un livre prenant qui frise le roman fantastique.On le lit d'une traite et une fois au bout, on recommence. Parce qu'on se dit "Nooooon ? Comment j'ai pu ne pas comprendre avant ?"!!!

À toi pour l'éternité (Daniel Glattauer)

note: 2A toi pour l'éternité Marie-Pierre - 26 juin 2013

Un bon roman psychologique à la fin cependant décevante, guère à la hauteur de la tension où nous mène l'auteur jusqu'aux 10 dernières pages.

La sanction (Trevanian)

note: 4la sanction Marie-Pierre - 23 janvier 2013

Cet auteur génial a réussi à me faire adorer un roman d'espionnage! Et pourtant ça n'était pas gagné d'avance, quand on sait que l'action se déroule dans le milieu de l'alpinisme... On rit, on tremble, on s'attache au personnage tout en ayant envie de le frapper... A lire absolument !

La grande bleue (Nathalie Démoulin)

note: 4la grande bleue Marie-Pierre - 24 octobre 2012

Un roman très attachant, très féminin, qui permet de (re)découvrir la décennie des années 70. On passe ainsi de la campagne aux cités ouvrières, des HLM à une communauté du sud de la France, des luttes ouvrières aux cicatrices de la guerre d'Algérie.A raison d'un an par chapitre, le lecteur suit dix ans de vie qui permettront à Marie de mener à bien sa quête d'émancipation.

La nièce d'Hitler (Ron Hansen)

note: 4La nièce d'Hitler Marie-Pierre - 27 juin 2012

Un très bon roman pseudo-historique, qui se lit comme une fiction. Il est très difficile de distinguer le fait historiquement établi des interprétations de l'auteur. Le talent d'écriture fait mouche : à aucun moment on ne peut douter de la véracité du récit et de sa conclusion.

Solitudes (Anne Bragance)

note: 3solitudes Marie-Pierre - 25 avril 2012

Un roman très agréable à lire qui nous démontre encore une fois que l'enfer est pavé de bonnes intentions...

Oeuvre non trouvée

note: 4l'étourdissement Marie-Pierre - 28 mars 2012

Un livre surprenant, une ambiance très "Delicatessen", de fin du monde ou d'irréel. La narration sans doute volontairement neutre nous promène de décharge en abattoir, de réveillon de noël sinistre en accident d'avion digne d'un épisode d'"X Files".Je suis surprise d'avoir aimé....

Quand j'étais Jane Eyre (Sheila Kohler)

note: 3Quand j'étais Jane Eyre Marie-Pierre - 28 février 2012

Un roman sympathique qui a le mérite de donner envie de se replonger dans ses classiques... ce que j'ai fait sitôt le livre refermé.

Les revenants (Laura Kasischke)

note: 5les revenants Marie-Pierre - 4 janvier 2012

Un très bon roman qui tient en haleine jusqu'à la dernière ligne.

Oeuvre non trouvée

note: 3l'annonce Marie-Pierre - 4 janvier 2012

C'est un très joli roman tout simple, qui raconte une histoire d'amour au départ fondée sur le bon sens et l'absence de spontanéité. Peu à peu, cependant, les personnages se dévoilent et laissent le lecteur pénétrer dans l'intimité de leur quotidien.Le récit est fluide, facile à lire. L'auteur n'a pas cédé à la facilité des clichés et on l'en remercie.

La répétition (Eleanor Catton)

note: 3La répétition Marie-Pierre - 28 novembre 2011

A partir d'un fait divers sordide et banal le lecteur se trouve plongé au milieu de deux intrigues qui évoluent en parallèle mais chacune avec sa chronologie propre et de nombreux retours en arrière. C'est un beau roman, très bien traduit, qui bouleverse les repères temporels et moraux.Les personnages sont complexes : les adultes intrusifs et détestables, les adolescents attachants, à la fois pleins de maturité et totalement perdus. A lire au calme car on se perd facilement dans les détours de la chronologie.

Famille modèle (Eric Puchner)

note: 3Famille modèle Marie-Pierre - 26 octobre 2011

Le récit d'un drame familial basé sur le mensonge, la tragédie et l'isolement. Chacun des membres de cette famille est isolé par ses propres préoccupations et tous évoluent parmi des personnages secondaires tout aussi excentriques.On passe un agréable moment même s' il est difficile de s'attacher à l'un des personnages en particulier.Cependant l'écriture prenante, souvent drôle, les situations parfois cocasses tiennent en haleine jusqu'à la fin, qui n'est pas celle que l'on espère.

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