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Le jardin des anatomistes

note: 4Une plongée dans le monde carabin sous louis XIV Gaële - 28 mars 2024

Sébastien de Noilat, herboriste solognot, est mêlé à des meurtres en série dans le Paris du 17ème siècle. Le tueur torture ses victimes en leur faisant subir des opérations chirurgicales, similaires à celles proposées par le grand chirurgien Pierre Dionis à une assemblée d'étudiants en médecine.
J'ai apprécié ce polar qui a une construction narrative originale : chaque partie correspond à une technique chirurgicale, et entrecoupée de lettres énigmatiques ...Et un suspense jusqu'à la dernière page

Je suis fille de rage (Jean-Laurent Del Socorro)

note: 4Je suis fille de rage Laëtitia - 27 mars 2024

Un roman historique épistolaire à deux voix (le Nord / le Sud). Vous me suivez ?
On suit différents acteurs de la guerre de Sécession qui fût la première guerre idéologique des deux côtés, soldats, généraux, Président parfois même des observateurs pseudo-neutres pour découvrir le vécu et le ressenti en temps de guerre à travers des traductions de lettres réelles d'époque et de parties.

Extrême paradis (Clovis Goux)

note: 2Extrême paradis Laëtitia - 27 mars 2024

Un fils enquête sur la mort de son père parti dans un état sécessionniste de "boomers" ou la jeunesse et éradiquée pour vivre dans un entre-soi de retraités. L'auteur essaie d'interroger les relations intergénérationnelles ainsi que les dérives communautaires, sans toutefois y parvenir pour ma part tellement le délire "mâle cis blanc" sans nuance nous étouffe. Drogue, alcool, golf, chirurgie esthétique, jeunesse éternelle et sexe et je ne vous dévoile pas tout mais presque, constitueraient le paradis extrême. Une lecture poussive mais heureusement pas trop longue.

A Dieu vat (Jean-Michel Guenassia)

note: 3A Dieu Vat Laëtitia - 27 mars 2024

Une sage familiale dans un petit milieu en vase clos pendant la traversée de la première moitié du XXe Siècle en France.
On remarque bien que l'émancipation de la fille de famille bourgeoise, Marie, a été bien moins compliquée, quoique j'ai regretté le seul effleurement des difficultés d'Arlène fille d'ouvrière qui deviendra une des premières femmes ingénieure nucléaire en France.
Une lecture agréable mais qui ne marquera pas ma mémoire plus que ça.

Ce que combattre veut dire (Miriam Toews)

note: 2Ce que combattre veut dire Laëtitia - 27 mars 2024

Une histoire de famille à travers 3 générations de femmes au Canada, l'auteure s'attache je cite : "à dépeindre le poids de l'héritage familial, les relations intergénérationnelles et ce qui donne du sens à la vie."
Ok et quand on a dit ça, on a dit quoi ? Moi-même je ne le sais pas. Ce que je sais par contre c'est que ces personnages ne m'ont pas ému du tout, aucune. Comment faire porter la lourdeur des soins de la grand-mère un peu frapadingue à une si jeune enfant ?
Le style épistolaire d'accord pourquoi pas, mais aussi pourquoi car je ne pense pas que ça apporte quelque chose au récit. Je ne finirai sur cette phrase : "Un magnifique hymne à la vie et à la résilience"... Pour mon épitaphe on pourra lire : morte étouffée de l'utilisation abusive de la résilience en littérature.

La maison aux sortilèges (Emilia Hart)

note: 2La maison des sortilèges Laëtitia - 27 mars 2024

Une histoire de sorcières/guérisseuses à travers 4 siècles de l'Angleterre à qui la vie dans un cottage n'est pas un long fleuve tranquille fait de scones et de Earl Grey. Je me suis dit ok c'est le point de départ pour une révélation féminine forte, mais non encore une fois une ode à la femme qui endure l'adversité... Et j'en ai assez de lire sous couvert de "résilience" de l'acceptation du sort des femmes par la société.

Plus grands que le monde (Meredith Hall)

note: 4L'amour plus grand que le monde ! Richard - 26 mars 2024

Plus grand que le monde nous parle de la vie d’une famille de paysans du Maine, des années 40 aux années 60 en la découpant en 4 périodes.
Avant : c’est la période heureuse, la famille est unie dans le travail aux champs et autour de la ferme, dans les moments de calme, le soir pour lire, parler, jouer. Tout est simple, harmonieux, paisible.
Pendant : un drame fait exploser la famille. On le découvre progressivement, mais sans vraiment tout savoir. On en voit surtout les conséquences sur la mère qui s’abstrait, le père délaissé qui se crée une double vie, la journée à la ferme et la nuit ailleurs et les enfants qui se composent une vie nouvelle pour fuir / gérer ces tensions.
Après et Ici : le temps a passé, des éléments positifs ont intégré la famille et l’ont restabilisée. L’harmonie revient doucement, on vit et on travaille à nouveau ensemble, on se parle, on pense à l’avenir.
Cette chronique bucolique qui suit le rythme des saisons est racontée à 3 voix par Tup, le père, Doris, la mère et Dodie, la fille qui, à tour de rôle, font avancer le récit en nous donnant leurs vision de ce qui se passe et s’est passé.
C’est lent, très descriptif, paisible, parfois un peu répétitif mais cette histoire très humaine de résilience dans le travail, l’amour, et la communion avec la nature se lit avec bonheur.

Babysitter (Joyce Carol Oates)

note: 1 Françoise - 26 mars 2024

Décidément, avec cette auteure, c’est soit excellent, soit mauvais. Baby-sitter fait partie de la deuxième catégorie. L’héroïne est une femme qui passe pour complètement stupide, sans volonté ni jugeote. Qui se laisserait mener à ce point par le bout du nez ? C’est trop invraisemblable pour être crédible. Ne perdez pas votre temps avec ce roman !

Melody (Martin Suter)

note: 5 Françoise - 26 mars 2024

M. Stotz, vieil homme d’affaires suisse, se sait condamné à brève échéance et veut mettre de l’ordre dans ses archives afin de ne laisser de lui que les meilleurs souvenirs. Il embauche Tom, juriste au chômage. S’ouvre alors une série de conversations au coin du feu au cours desquelles le vieil homme raconte sa vie et surtout son amour pour Melody, une libraire qui disparaîtra la veille de leur mariage. Photos, portraits de cette jeune femme sont partout dans la maison. Mais qu’est-elle devenue ? Où est-elle partie ? C’est ce que chercheront à savoir Tom et la nièce de M. Stotz.
Le scénario est extrêmement bien ficelé, l’atmosphère de la vieille maison bien rendue, les personnages bien campés dans leurs rôles (la verve empreinte de mystère de M. Stotz, la discrète efficacité des domestiques, la jeunesse fougueuse de Tom) mais tous très attachants : tout cela concourt à un un excellent roman ! La fin m’a donné envie de le relire mais chuuuut…

Les ardents (Alice Winn)

note: 5les ardents Marie-Claude - 25 mars 2024

1912, Ellwood et Gaunt, deux jeunes anglais de bonne famille sont pensionnaires à la Public School de Preshute, une école pour les élites de la nation. Des amitiés particulières naissent en particulier pour Ellwood et Gaunt qui sont fortement attirés l'un vers l'autre. En 1914 la guerre éclate est Gaunt s'engage pour fuir cet amour interdit. Mais très vite Ellwood le rejoint avec beaucoup d'autres jeunes .Nous suivons alors les deux amis sur le front avec toute l'horreur que cela comporte. L'auteur ne nous épargne rien des violences de cette époque mais la complexité des personnages et la force de leur amour nous poursuit même le livre refermé. Excellent premier roman

Démolition (Anna Enquist)

note: 5Démolition Jeannine - 25 mars 2024

Démolition

Une petite fille démolie: le premier chapitre et la couverture nous présente Alice l'héroïne de ce roman.

Musicienne, compositrice à succès, mariée heureuse et  à qui il ne manque que la possibilité d'être mère.

Prête au renoncement à la maternité assistée, Alice se penche sur son passé, enfance et jeunesse.

Avec un texte très sobre, Alice raconte, s'interroge, se juge et tente se comprendre.

Comme dans les autres romans d'Anna Enquist on retrouve la musique, la psychologie et la finesse de l'écriture.

Les exaltés (Gérard Mordillat)

note: 4Les Exaltés Jeannine - 25 mars 2024



Années 1520 

Luca, le jeune héros du roman chargé d'une mission de surveillance par le pape se retrouve en Allemagne dans une période troublée par les luttes d'influences des différents courants religieux ayant abouti à la réforme. 

C'est un roman d'aventure plutôt classique, bien inséré dans le cadre historique qui nous fait (re) découvrir les principaux acteurs et enjeux  d'une époque charnière de l'Europe occidentale.

On ne peut s'étonner du choix du sujet lorsqu'on connait l'auteur. Mordillat voit dans Thomas Muntzner  que Luca finira par suivre, un partisan de la lutte du peuple contre toute formes d'oppression: religieuse, politique et sociale. 

La longue-vue (Elizabeth Jane Howard)

note: 4 Nadine - 22 mars 2024

So british ! On retrouve avec plaisir l'écriture et les ambiances de la saga des Cazalets. Ici aussi, le roman se déroule dans l’aristocratie anglaise, et je me suis posée les mêmes questions : quelle profession occupent donc les messieurs pour avoir ce train de vie ? (Même si on sait que ça s'est mal terminé dans la saga).
Bref ! on suit la vie d'une jeune fille qui pourrait paraître un peu niaise, mais qui mérite que l'on aille voir un peu plus loin, mine de rien. L'histoire n'est pas chronologique, mais l'autrice maîtrise parfaitement cet exercice et accompagne ses lecteurs qui ont des indices faciles pour se repérer. Je vois dans ce roman une certaine modernité (qui ne saute pas aux yeux, je le reconnais) dans la posture de cette femme qui a gagné mon intérêt très vite. Plus courageuse qu'il n'y paraît, elle pourrait presque donner une discrète leçon de féminisme à travers son histoire. Car avec un mari comme le sien, elle mérite un bel encouragement.

Les fils de Shifty (Chris Offutt)

note: 4 Nadine - 22 mars 2024

Pas de doute, on est bien dans un roman édité chez Gallmeister : l'Amérique profonde, des personnages qui portent des fardeaux bien lourds, des histoires de vies, d'honneur et des personnes ordinaires qui essaient de s'en sortir. Ajoutons ici une enquête bien menée et un beau portrait en la personne de Mick, que j'ai trouvé attachant ... voire attendrissant.

Obsolète (Sophie Loubière)

note: 4Obsolète Marie-Pierre - 22 mars 2024

Obsolète est un roman d’anticipation. Dans un futur vieux de 200 ans, les survivants du Grand Effondrement ont donné naissance à une nouvelle société basée sur la vie en communauté, l’écologie et la tolérance. Désirant à tout prix ne pas reproduire les erreurs du passé, ils ont construit un présent où tout est contrôlé, des émotions aux parcours professionnels ou personnels. Le plus grand souci en ces années 2200, outre les tempêtes et les attaques d’animaux sauvages, est la démographie. Les naissances d’enfants bien portants sont rares, les femmes trop nombreuses. Afin d’assurer aux hommes une fertilité maximale, les femmes sont retirées de la circulation l’année de leurs 50 ans afin de laisser leur place de mère et d’épouse à une autre, plus jeune et plus fertile. Que deviennent-elles, une fois montée dans la navette qui les amènes vers les Hautes Plaines où les attends, leur serine-on depuis l’enfance, une vie de plaisir libre de tout souci ? Chacun contribue dans la joie au renouvellement des populations. Peu se soucient de ceux qui restent, enfants et époux, et se questionnent sur ce qui se passe réellement dans les Hautes Plaines.
Ce roman est d’abord une réussite pour la description du décors post-apocalyptique sidérante de réalisme : régime alimentaire végétarien, compostage des corps, euthanasie volontaire, cours d’art-thérapie pour les enfants, contrôle des émotions grâce à un bracelet greffé au poignet à la puberté.
Ce réalisme permet à l’intrigue principale de prendre place avec naturel : 200 ans plus tard le contrôle du corps et de la vie des femmes est toujours laissé aux mains de gouvernants manipulateurs.
J’ai beaucoup aimé ce roman. Une fois plongée au sein de la vie des personnages il est très difficile à lâcher. Les questions existentielles et philosophiques viennent ensuite, irritantes et perturbantes. Une réussite 

Il s'appelait Doll (Jonathan Ames)

note: 4La vie de privé n'est pas un long fleuve tranquille ! Richard - 19 mars 2024

Il s »appelait Doll est un polar « à l’ancienne » avec un privé, Doll, ancien flic, désabusé, alcoolo et drogué, vaguement suicidaire, contraint de faire la sécurité dans un salon de massage la nuit pour payer ses factures, et surtout très seul, malgré un chien très affectueux ! Sa vie se complique encore quand son ami Lou Shelton vient mourir chez lui, une balle dans le ventre, un gros diamant dans la poche et un tueur aux trousses. Pour Doll, c’en est trop et il se lance dans une enquête mouvementée, pour comprendre, venger son ami et tout simplement sauver sa peau car il est devenu une cible. Il a, face à lui, des trafiquants très méchants et prêts à tout, les cadavres se multiplient et il devra utiliser toutes ses compétences, mobiliser ses réseaux et même compter sur une ex / future (?) petite amie pour ne pas y laisser trop de plumes. C’est vif, glauque à souhait, souvent drôle, avec des personnages bien campés. Bref un roman policier que j’ai bien aimé et que je vous conseille si vous êtes adeptes du genre !

Poussière de blonde (Tatiana de Rosnay)

note: 3Poussière blonde Gillette - 15 mars 2024

Tatiana de Rosnay nous présente une célébrité, Marilyn Monroe, par le biais d'une femme de chambre, Pauline, qui l'aurait cotoyée à l'occasion du tournage de Misfits, son dernier rôle, en 1960.
Pauline va tisser un lien particulier avec la star alors qu'elle fait le ménage dans l'hôtel où est logée l'équipe du tournage. Parallèlement, une histoire de mustangs (chevaux sauvages) sans grand intérêt pour moi.

Aysuun (Ian Manook)

note: 5Aysuun Marie-Claude - 14 mars 2024

Ce roman débute e 1930 en Mongolie où les soviétiques lancent une grande campagne de pacification à coup de destruction, d'humiliation de viol et de massacre. Aysuun et sa mère laissées pour mortes survivent à ce désastre. 20 ans plus tard Aysuun recroise son bourreau. Pour elle l'heure de la vengeance a sonné....L'auteur nous emporte dans une traque à travers la steppe mongole avec une intrigue bien menée. La chute du livre est une grande surprise pour le lecteur qui suit cet auteur. Très bon roman

Identité nomade (Jean-Marie Gustave Le Clézio)

note: 1Anonyme - 12 mars 2024

JMG Le Clésio revient sur ce qui est son parcours, ses origines mauriciennes, son attachement à l'Afrique. il nous parle des ravages de la guerre, de ses goûts littéraires éclectiques.
Un texte court qui nous permet de mieux cerner le prix Nobel de littérature 2008.
Gaële

Plus grands que le monde (Meredith Hall)

note: 4 Nadine - 6 mars 2024

Joyce Maynard a aimé ce roman, et je n'en suis pas étonnée : si vous avez apprécié "Où vivaient les gens heureux", vous retrouverez la veine de cette histoire. Philippe Rey a édité les deux romans, et même les couvertures se ressemblent. Une famille unie, heureuse à la campagne. Et puis un drame qui va faire osciller le pilier de l'unité du foyer : la mère. Comme un jeu de dominos, tout va s'écrouler petit à petit, se fragiliser et chacun essaiera tant bien que mal à se remettre.
J'ai trouvé cependant cette histoire plus larmoyante et plus "moralisatrice" que chez Joyce Maynard. D'autre part, même si l'on sait faire la part des choses et bien prendre en compte que la répartition des tâches à la ferme et à la maison est d'une autre époque, parfois, c'est un peu trop à mon avis. Je l'ai lu très vite, donc je me suis vite imprégnée des personnages et du contexte.

L'enclave (Benoït Vitkine)

note: 4Comment survivre dans un monde qui s'écroule ! Richard - 6 mars 2024

Dans le roman l’Enclave, le personnage principal « le Gris », petit truand de 18 ans, sort de prison en 1991, au moment où l’URSS s’écroule. Dans son lent cheminement de retour auprès de sa mère, il parcourt le territoire de Kaliningrad, territoire qui devient cet été là une enclave, isolée de la Russie, par la proclamation de leur indépendance de ses pays limitrophes (Pologne et Lituanie). Chaque chapitre est une rencontre avec de nouveaux personnages caractérisant l’ancienne ou la (future) nouvelle Russie : jeunes idéalistes et un peu déboussolés, truands prêts à toutes les violences, anciens apparatchiks qui voient déjà comment profiter du nouveau paysage politique, paysans naïfs et dépassés, policiers véreux et voleurs, soldats trafiquants de leur matériel… etc.
Le Gris frôle plusieurs fois la mort mais se sort de chaque péripétie, car il est, lui aussi, violent, roublard, voleur, du fait de son enfance difficile et de son séjour en prison. Mais il peut aussi se montrer parfois romantique et même un peu naïf car il est encore jeune.
L’enclave, au-delà de son aspect historique et sociétal, apparaît surtout comme un roman d’apprentissage où le héro, comme un moderne Candide est amené, de rencontres en rencontres, à réfléchir sur son histoire personnelle, sur les bouleversement de son monde et surtout sur cette liberté nouvelle qu’il découvre et dont il ne sait pas trop quoi faire. Récit humain, prenant, haut en couleur qui se lit avec plaisir jusqu’au bout même si la progression apparaît plus comme une suite de contes que comme une aventure réelle.

10, villa Gagliardini (Marie Sizun)

note: 5Une enfance dans le Paris de l'après-guerre Anne - 6 mars 2024

Marie Sizun nous livre ses souvenirs de son enfance et son adolescence, de l'immédiat après-guerre jusqu'au milieu des années 50, dans le XXème arrondissement. Elle vit seule avec sa mère dans un petit appartement, au 10 villa Gagliardini, le père est prisonnier en Allemagne. Bien que confrontées aux difficultés de la guerre, mère et fille sont heureuses et partagent ensemble des moments de joie et de découvertes, à travers la littérature, le cinéma, ou bien encore dans cet appartement tant chéri. Lorsque le père revient de captivité, les habitudes changent.
On retrouve ici les thèmes chers à Marie Sizun- l'enfance, les rapports familiaux, amicaux. Je me suis plongée dans ce livre, complètement embarquée. J'étais dans les rues du XXème arrondissement, en classe avec Marie, dans les cinémas, avec ses amies.
Récit fluide d'une (partie de) vie et aussi d'une époque, ce livre se lit d'une traite, porté par une écriture simple et belle.

Mes amis (Hisham Matar)

note: 5MES AMIS Danielle - 5 mars 2024

J'ai copié l'avis qui suit car je ne saurais résumer aussi parfaitement ce qui émane de ce roman lumineux, captivant, impressionnant de force et de justesse. Un regard et une analyse profonde sur l'amitié et le déracinement. (Dans les années 80 Londres était le refuge des poètes et écrivains arabes)
* Splendide roman avec comme toile de fond l'histoire cruelle de la Libye et qui nous plonge dans le cœur tourmenté d'un exilé politique. Jeune étudiant boursier, Khaled a quitté Benghazi pour une université Anglaise. Un avenir brillant semble l'attendre, mais une seule journée sera suffisante pour faire basculer irrémédiablement son destin. Une trentaine d'année plus tard, il repense au chemin parcouru, à sa famille, à ses amis. Chaque phrase de Hisham Matar semble parfaite, puissamment évocatrice. Un très grand livre !

Wonderfuck (Katharina Volckmer)

note: 0WONDERFUCK Martine - 4 mars 2024

Les premières lignes sont souvent décisives... Ici, le ton est donné tout de suite !
Histoire perturbante d'un jeune homme un peu paumé.
Moi aussi...

Kim Philby et moi (Emmanuel Villin)

note: 2Kim Philby et moi Martine - 4 mars 2024

Un long, long, long voyage...pour arriver où ?
De belles descriptions et de l'humour dans cette quête personnelle. Une histoire singulière.
Je n'avais peut-être pas toutes les clés pour apprécier pleinement ce récit...

Avec les fées (Sylvain Tesson)

note: 5Avec les fées Martine - 4 mars 2024

Dès les premières lignes, l'auteur nous prévient qu'il ne croit plus aux fées... Et pourtant il s'embarque avec deux compères pour une déambulation à la fois maritime et terrestre le long de la ligne atlantique, de la pointe est de l'Espagne, jusqu'en Bretagne, en passant par l'Angleterre, l'Irlande et l'Ecosse. En quête, comme je l'ai compris, de moments féeriques, poétiques, historiques... Un voyage baigné de brumes, d'embruns, de soleil aussi, une navigation tout à la fois légère et profonde, où les rencontres et l'amitié trouvent leur place. Un voyage particulier, raconté avec brio et délicatesse, qui m'a beaucoup plu et amusée. (Martine)

Carpates (Liliana Lazar)

note: 5Carpates Babeth - 28 février 2024

Un vrai coup de coeur pour ce roman atypique, qui se déroule dans un univers tout à fait particuliiers au fin fond des Carpates dans une ambiance lourde, pesante, tendue. L'histoire de ce jeune couple de français, partis en vacances en Roumanie, va tourner au cauchemar ! Je ne vous en dis pas plus, à lire absolument !

Un soir d'été (Philippe Besson)

note: 5Un soir d'été Gillette - 28 février 2024

Un été de 1985 en compagnie de jeunes gens qui passent leurs journées à ne rien faire. Des vacances annuelles sur l'Ile de Ré où l'on se retrouve d'année en année. Les premiers flirts, les soirées en discothèque... Puis la disparition de l'un d'eux qui va les plonger dans le monde des adultes.
Philippe Besson dépeint très bien cette époque.

Neuf vies (Peter Swanson)

note: 3Neuf vies Marie-Pierre - 28 février 2024

Neuf personnes sans aucun lien apparent entre elles reçoivent simultanément une liste de neuf noms, dont le leur. Inquiétude ou indifférence, chacun gère ce mystère à sa façon jusqu'à ce qu'un premier puis un second meurtre viennent mettre fin aux interrogations.
Ce roman est un bon roman policier, sans surprise ni déception. Évidemment l'influence non dissimulée d'Agatha Christie est présente mais personne ne pourra jamais égaler le Maître. Pour un huis clos à frissons, je conseillerais plutôt de se replonger dans Les Dix petits nègres (ou quel que soit son titre aujourd'hui).

La Louisiane (Julia Malye)

note: 4La Louisiane Marie-Claude - 27 février 2024

Ce roman c'est l'histoire des femmes déportées pour épouser des colons français en Louisiane. Charlotte, orpheline de 12 ans, Pétronille aristocrate désargentée et Geneviève une faiseuse d'ange vont se retrouver dans cette galère. Elles vont embarquer à bord du bateau la Baleine pour une longue traversée jusqu'en Louisiane où les attendent des colons pour se marier. Elles vont vivre des moments très difficiles dans ces contrées sauvages. Un roman bien documenté à l'écriture fluide qui rend la lecture très agréable

Hope (Andrew Ridker)

note: 4 Nadine - 23 février 2024

Dans ce roman passionnant, plein d'humour mais aussi délicieusement satirique, nous voilà invités dans une famille bourgeoise américaine, dans l'Amérique d'Obama. La première scène est juste mémorable : imaginez un peu un dîner mondain dans lequel on tire au sort la position sociale que l'on devra incarner durant la soirée.
Mais l'univers de cette famille exemplaire va se fissurer pour chacun de ses membres, lorsque le père, grand cardiologue, est accusé d'avoir falsifié des dossiers médicaux pour pouvoir payer la maison de retraite de sa mère tyrannique. A partir de là, tout se fissure pour la mère, la fille et le fils. La fin est excellente.

La vie heureuse (David Foenkinos)

note: 3 Nadine - 23 février 2024

La première partie du roman m'a très rapidement intéressée : Eric, qui commence à avoir fait le tour de son poste de cadre à Décathlon est contacté par une ancienne camarade de collège pour travailler avec elle au cabinet du secrétaire d’État au commerce extérieur. Il accepte d'épaler cette jeune femme pleine d'ambition et se révèle très vite un excellent et précieux collaborateur.
Au cours d'un voyage à Séoul dont les enjeux sont importants, tout bascule pour Erik, qui entre par hasard dans un établissement qui lui fera vivre ses propres funérailles.
C'est là où j'ai attendu, attendu, attendu d'obtenir l'explication : que s'est-il passé pour qu'il change de vie en sortant quasiment de son cercueil ? Cette deuxième partie méritait vraiment d'être approfondie et développée. Pourquoi vivre ses funérailles vous sauve de la dépression ? Et bien, on ne sait pas trop, mais apparemment, monter son affaire sur ce concept peut se révéler rentable.

Le bûcher des illusions (Frédéric Brunnquell)

note: 2Un feu de camp plus qu'un bûcher ! Richard - 20 février 2024

Frédéric Brunnquell nous parle dans le livre « Le bûcher des illusions » composé de sept nouvelles, du quotidien de sept personnages « semi imaginaires », écrits à partir de témoignages réels recueillis lors de rencontres. Le point commun entre tous (et le plus souvent toutes), quelle que soit leur statut, femme de marin , vendeuse de journaux, infirmière, costumière, aide-soignante ou gérant de supermarché, est la difficulté de leurs vies, le plus souvent sur le fil, rongées par la crainte de ne pas s’en sortir, de perdre le peu qu’ils ont et de finir marginalisés. Il travaillent, bricolent, traficotent, galèrent… essaient de s’en sortir dignement, mais ils sont souvent dépassés, déjà désabusés et en veulent au monde tel qu’il va, où l’on n’achète plus de journaux, où le travail est rare, les salaires bas, les ouvriers disparus et les usines fermées, le RN en embuscade… Certains récits sont émouvants, authentiques, d'autres un peu naïfs et rapides, ce qui empêche de vraiment s’attacher à ces héros cabossés.

Le soldat désaccordé (Gilles Marchand)

note: 5Poésie, amour, tristesse Anne - 20 février 2024

Un livre rempli de poésie, d'amour mais aussi de tristesse par ces destins bouleversés par la guerre. L'écriture est rafraîchissante (le terme parait décalé par rapport au sujet mais c'est vraiment celui qui me vient), le récit prenant , qui n'est pas sans rappeler Au revoir là-haut, même si les deux livres sont différents.

Le café où vivent les souvenirs (Toshikazu Kawaguchi)

note: 3Voyager dans le temps grâce à une tasse de café ! Richard - 16 février 2024

On ne change pas une idée qui gagne et Toshikazu Kawaguchi l’a bien compris en reprenant une fois de plus l’idée qui a si bien marché dans ses deux opus précédant : s’asseoir dans un certain café à une place précise permet de remonter le temps pour rencontrer une personne qui y est passé avant ou qui y passera après, pour lui dire les choses que l’on n’a pas su / pu / voulu lui dire au moment opportun. Cela ne permet pas de changer l’avenir, mais au moins de régler des conflits ou soulager des regrets restés en plan.
Dans ce tome 3, si nous ne sommes plus à Tokyo mais à Hakodate sur l’île d’Hokkaido, le patron et une partie des personnages sont les mêmes, ce qui fait que l’on n’est pas dépaysé.  Les histoires se ressemblent également beaucoup : couples / sœurs / amis / enfants / parents séparés par la mort ou la distance, en colère ou inconsolables… trouvent l’apaisement en se parlant. C’est gentil, drôle , parfois un peu naïf, souvent émouvant et cela nous donne un petit aperçu de la société japonaise et de ses rigidités. Un livre qui se lit avec plaisir, mais sans la nouveauté du volume 1.

Jeunes coeurs éprouvés (Richard Yates)

note: 3Comment rater gentiment sa vie ! Richard - 14 février 2024

Dans son dernier roman, « Jeunes cœurs éprouvés », Richard Yates suit sur plus de 30 ans Michael et Lucy, jeunes étudiants qui se rencontre au début du récit, s’aiment, ne s’aiment plus, se séparent et continuent leur vie chacun de leur côté. Michael se voit auteur de pièces de théâtre, poète et espère vivre de son art sans toucher à l’argent de sa femme riche, par orgueil machiste. Lucy, qui ne comprends de moins en moins son choix, finit par se lasser, veut exister par elle même et, vivre plus confortablement !
Après leur séparation, Lucy se cherche en enchaînant les expériences artistiques et les histoires amoureuses sans grand succès, Michael ne perce toujours pas vraiment comme auteur, boit et parle trop, séjourne en centre psychiatrique, va d’amours en amours malheureux et finit… professeur de lettres, tandis que leur fille, un peu délaissée se drogue et disparaît même un temps. Les deux héros se retrouvent finalement à la cinquantaine avec une certaine sérénité, reconnaissant que, peut être, ils se sont fait trop d’illusions sur eux même et sur leur vision de l’Art.
Rien de bien décoiffant, mais une jolie chronique douce amère d’une certaine classe moyenne intellectuelle américaine, bien classique, où les femmes sont des ménagères attentionnées et les maris des machos sans états d’âme. On se fréquente dans des soirées où l’on boit beaucoup, on se jalouse parfois, mais, surtout on entretient des rapports finalement très artificiels. Par contre l’auteur montre bien peu l’arrière plan politico-économique des 30 glorieuses (à part l’évocation de la guerre du Vietnam) et ses personnage semblent vivre un peu hors sol ! On ne s’ennuie pas, mais il y a des romans sur la société US plus profonds.

La vie en chantier (Pete Fromm)

note: 3Touchant mais... Anne - 9 février 2024

L'histoire est touchante, c'est un fait. L'auteur nous évite le pathos et les passages larmoyants. Pour autant, je suis restée à distance de ce récit, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, à commencer par Taz qui m'a paru très froid. Mon ressenti s'explique aussi par le style, et plus particulièrement les dialogues qui m'ont paru parfois laborieux. J'ai fini par abandonner ma lecture.
Une déception donc pour moi, mais je lirais à nouveau Pete Fromm pour me faire vraiment une idée.

Jeunes coeurs éprouvés (Richard Yates)

note: 4 Nadine - 1 février 2024

Richard Yates n'a pas la renommée qu'il mérite. Dans la lignée des auteurs américains de sa génération plus célèbres, il a pourtant contribué à enrichir la littérature des années 60. Ses romans sociétaux sont souvent très justes et il parvient à faire entrer ses lecteurs dans le quotidien des classes moyennes américaines de l'époque. Pas d'intrigue époustouflante, pas de meurtre ni d'enquête, pas de suspens haletant : le quotidien simplement, teinté de mélancolie. L'écriture fait le reste : un bonheur de lecture.

Commandant (Sandro Veronesi)

note: 4 Nadine - 1 février 2024

C'est par curiosité que j'ai tenu à découvrir ce récit, un peu étonnée d'y voir la signature de Sandro Véronesi, dont j'ai adoré les précédents romans (dont Chaos calme) qui apparemment sont très différents du récit historique. J'ai bien fait car ce fut une belle découverte. Un petit roman qui raconte un épisode de la seconde guerre mondiale, dans un huis clos oppressant : celui d'un sous-marin. L'histoire est belle, réconfortante, et les descriptions des personnages sont soignées dans un décor paradoxalement hostile et peu inspirant.

Un soir d'été (Philippe Besson)

note: 5 Nadine - 1 février 2024

Philippe Besson sait raconter les histoires, de belles histoires, inspirées de sa vie, souvent de son adolescence. J'ai retrouvé avec plaisir son écriture, simple mais très évocatrice, et comme toujours, les émotions s'éveillent au fil des lignes. Très juste pour décrire les émois balbutiants des jeunes, leurs amitiés, leurs recherches amoureuses, sur fond de vacances d'été. La langueur et la sensualité de cet été se heurtent à un drame qui traumaatisera à jamais ce groupe d'amis.

Panorama (Lilia Hassaine)

note: 4 Nadine - 1 février 2024

Bonne surprise pour moi qui ne suis guère fan de romans d'anticipation et des dystopies. A part quelques clichés sur les dérives sociétales qui pourraient se profiler dans un avenir proche : la transparence, la sécurité, la surveillance, la justice voire la démocratie, l'intrigue est bien menée. Un roman qui devrait plaire aux lycéens, qui l'ont choisit pour leur prix Renaudot 2023.

Tuer le fils (Benoît Séverac)

note: 4Tuer pour exister Anne - 1 février 2024

Mathieu Fabas a commis un meurtre pour prouver à son père qu'il est un homme. Quelques années plus tard, lorsque Patrick Fabas est retrouvé mort chez lui, dans une mise en scène maquillée en suicide, les soupçons se portent immédiatement sur son fils qui vient juste de sortir de prison. D'autant qu'il aurait un mobile évident: depuis la mort de sa mère dans un accident de voiture alors qu'il était enfant, les rapports de Mathieu avec son père ne sont que brimades et humiliations. Un suspect pourtant trop facile pour l'inspecteur Cérisol et son équipe de la PJ de Versailles...
Un roman noir de bonne facture , à l'écriture fluide, avec pour fil conducteur les relations compliquées père/fils, et le travail des enquêteurs pour aller au-delà des situations trop évidentes. J'avais cependant deviné la fin, que j'ai trouvée d'ailleurs un peu rapide.

Les dés (AHMET ALTAN)

note: 4Les dés Babeth - 31 janvier 2024

Coup de coeur pour cette lecture du dernier roman de Ahmed ALTAN, écrivain turc.
Ziya a 16 ans. Il décide de tuer publiquement l'assassin de son frère en s'introduisant au tribunal le jour du procès. Il est immédiatement condamné à perpétuité et emprisonné ( trop jeune pour etre exécuté ). Mais rien ne fait peur à ce garçon, ni la prison sordide , ni la mort, car c'est un être déshumanisé, insensible et violent. Pourquoi ? Et bien parce que dès son plus jeune âge on lui a appris à refouler ses émotions et cela sera déterminant pour sa vie future.
En prison il va se passionner pour le jeu de dés, répandre la terreur autour de lui et se faire respecter de tous. Puis il sera exfiltré vers l'Egypte un an plus tard par les soutiens de son clan.
Il finira par revenir à Istambul et aura pour mission d'y tuer le grand vizir.
Nous sommes en Turquie avant la première guerre mondiale a l'époque des unionistes au pouvoir.
L'auteur lui même à été emprisonné pendant plus de quatre ans.
L'analyse de la mécanique mentale de ce qui se passe dans la tête de ce jeune homme qui place l'honneur au dessus de tout m'a complètement passionnée.

Ce que je sais de toi (Eric Chacour)

note: 5Un premier roman brillant Anne - 18 janvier 2024

Années 80 au Caire. Le père de Tarek vient de mourir et c'est tout naturellement que son fils prend la suite du cabinet médical. Il vient par ailleurs de retrouver son amour de jeunesse, et projette de se marier. Un destin tout traçé...Et pourtant, la rencontre avec Ali, le fils d'une de ses patientes, va faire voler en éclats la vie de Tarek et sa famille.
Un premier roman très réussi, qui traite des choix qu'on fait dans une vie, lorsqu'on écoute ses sentiments. En tournant le dos aux conventions et à sa destinée, Tarek paiera cher ces entorses.
La narration (usage du Tu pour désigner Tarek) peut surprendre mais on s'y fait, et prend tout son sens un peu plus loin dans le récit. L'écriture est très belle. C'est aussi un roman sur les rapports familiaux, sur les non-dits et aussi la liberté à cette époque des années 80 dans une ville comme Le Caire.

Croix de cendre (Antoine Sénanque)

note: 2croix de cendre Marie-Claude - 16 janvier 2024

1348, la peste arrive en Europe. Deux jeunes moines sont mandatés par leur prieur pour partir chercher un précieux parchemin à Toulouse. Ce dernier veut écrire ses mémoires. L'un des frères est enlevé par l'inquisiteur, torturé et pris en otage car le Prieur ne doit pas révéler certaines vérités.... tout pour faire un bon roman historique médiéval sauf que les 3/4 du livre parle du personnage réel d'Echhart, théologien de l'époque. Ce ne sont que réflexions spirituelles et philosophiques qui n'ont très vite pesées. Pour moi le récit est complétement noyé au milieu de ces grandes idées philosophiques et les réflexions sur le christianisme

La Lionne (François Dupaquier)

note: 5la lionne Marie-Claude - 16 janvier 2024

Tara jeune policière, dirige une brigade à Bobigny. Elle est dévastée par la mort de sa mère et sombre dans la drogue et l'alcool pour oublier son chagrin. Lors d'une enquête pour meurtre en rapport avec le terrorisme islamique elle va être confrontée à son passé. L'auteur mêle habillement les faits réels et le passé de Tara dans un suspense haletant. Un roman bien documenté qui porte le lecteur au confins de l'âme humaine la plus noire comme la plus tendre. Un roman efficace.

Chen Cao n° 12
Amour, meurtre et pandémie (Xiaolong Qiu)

note: 4 Sylviane - 15 janvier 2024

L'intrigue policière nous plonge dans le quotidien des Chinois de Shanghaï, au tout début de la pandémie, et les conséquences du "Zéro Covid". On suit "de l'intérieur" les mille situations montrant comme le gouvernement chinois a profité de cette situation pour peaufiner la mis en place d'un système de contrôle total des populations (caméras, délation, violences diverses). De nombreux points troublants, en lien avec le film "1984". Glaçant...

La petite-fille (Bernhard Schlink)

note: 4 Sylviane - 15 janvier 2024

J'ai apprécié la résilience par l'art et la musique... et le fait que ce livre ne soit pas manichéen.

Ceci n'est pas un fait divers (Philippe Besson)

note: 4 Sylviane - 15 janvier 2024

Inspiré de faits réels... C'est, après un féminicide, le témoignage de l'un des enfants, 19 ans, sur son vécu et celui de sa soeur de 13 ans, témoin du drame: les heures, les jours, les années qui ont suivi, et toutes les séquelles qui s'incrustent pour toujours... Description avec une précision saisissante des faits et des ressentis. On comprend que ni la société ni la police, ni la justice, ne sont à la hauteur, pour anticiper ces drames (ni même chacun de nous sans doute), car les signes qui peuvent alerter sont sous-estimés.

Sous l'écorce (Agnès Ledig)

note: 4 Sylviane - 15 janvier 2024

Agnès Ledig y raconte en détails tous ses processus de création, depuis "l'avant-livre" jusqu'à la publication. Elle s'appuie sur son expérience de vie et d'autrice. C'était la première fois que je lisais quelque chose de long et détaillé sur ce sujet, et j'ai été très très intéressée par ce témoignage.